Moi, Moche et Méchant.
- Aurélie

- 2 août
- 13 min de lecture
Trois semaines de silence ? Je sais. Parfois, il le faut, pour vivre et se recharger.
Parfois, c'est aussi parce qu'on manque de blé 🙂mais c'est la fin du mois, on a reçu quelques petits billets au visage là, maintenant ça va. Je suis requinquée.
Ces deux dernières semaines, l'un des maîtres-mots de mon feed c'était "Tu sais que t'es moche si...". Je ne sais pas si Youtube avait quelque chose de particulier à me dire par là maaais c'était un peu beaucoup : des tas de vidéos qui abordaient cet angle que la majorité des gens vit sans jamais oser réellement en parler et qui te fait te rendre compte que toi-même tu n'avais pas réalisé avant à quel point tu étais moche. Oui, sérieusement.
C'est un sujet qui me fascine pour plusieurs raisons. Et si on en parlait ?
"Tu sais que tu es moche si..."
"Tes amies n'ont jamais peur de s'afficher avec toi sur insta."
"Dans ton groupe d'amies, tous les gars dans la rue vont toujours vers les autres et t'es ignorée comme un lundi, sec."
"Personne n'a peur de te présenter à son/sa partenaire."
Etc.
Beaucoup de gens vont vous dire : "Mais non ma chérie ! T'es trop belle, c'est la personnalité qui compte, blabla.". C'est du bullshit. Les gens vont toujours essayer de vous conforter dans vos insécurités parce qu'ils veulent garder une image lisse et préserver les avantages que vous leur accordez.
Je pense qu'il est important d'accepter ses insécurités et d'admettre la réalité pour ce qu'elle est.
Vous pensiez quoi au juste ? Que j'allais vous dire "Mais noon t'es trop un 10 !" ? Très peu pour moi.
Si vous avez coché toutes les cases de cette fameuse liste, alors vous savez au moins maintenant que vous êtes moche pour pas mal de gens.
Mais avant de courir après le thé matcha parfait pour glow cet été, je pense que la première chose à faire, c'est de questionner le malaise qu'on a. La première question à se poser, c'est de savoir : Pourquoi ça fait si mal de savoir qu'on est moches ?
Pourquoi ça fait si mal de savoir qu'on est moches ?
La différence de traitement
Parce que dans notre société de l'apparence, c'est littéralement un ticket offert pour un no man's land. Je l'ai vécu, je le vis et je le vois. Quand vous êtes moches ou mal habillé, personne ne vous remarque.
Vous pouvez être en train de traverser la route mais c'est tout comme si le conducteur regardait le ciel. Il vous fonce dessus et va même se fâcher parce que vous êtes un piéton qui essaie de traverser. Pourtant, le lendemain, essayez de porter quelque chose de « différent », de plus "agréable". Certaines personnes vont même faire des signes aux voitures filantes de s'arrêter avant que votre pied ne frôle le passage piéton. Essayez de vous maquiller. Certaines personnes vont même charrier d'autres de s'écarter pour que vous passiez.
Une image un peu exagérée sur les bords mais retenez que la différence de traitement est plus que palpable. Pour l'avoir vécu, je peux vous assurer que c'est l'une des expériences qui te font le plus réaliser à quel point personne ne vous voit quand vous êtes moches. Lorsque vous changez de style, soudainement, on vous répond mieux, on vous accueille mieux, on vous considère avec une plus haute estime. Parfois, vous ne changez rien de grandiose, même pas un "Plain-Jane makeover" complet mais vous sentez que c'est différent.
On ne vous connaît pas mais on présuppose sans ombrage que vous êtes certainement quelqu'un de bien. Parce qu'on veut se forcer à croire que l'objet du désir que vous êtes ne souffre d'aucune impureté qui mérite de renoncer à la conquête.
Quand vous êtes beaux, on vous excuse tout avec une facilité déconcertante. Vous pouvez même être un tueur en série que des femmes viendront à votre procès crier que vous méritez la liberté. Scandaleux et stupide mais très plausible — demandez à Ted Bundy.
Ce que ce regard nous dit
Recevoir un "Tu es moche" aujourd'hui, ce n'est pas juste comprendre qu'on a des défauts physiques, c'est se sentir condamné à une existence où on est invisible aux yeux du monde. Où on a l'impression qu'on se réveille tous le matin mais que le soleil ne frappe pas chez tout le monde.
Inconsciemment, les critiques négatives et le degré de différence de traitement qu'on accumule créent un malaise constant en nous ; on finit par vivre avec la peur au ventre qu'à chaque phrase qu'on va prononcer, on sera ramené encore et toujours à ce défaut physique. Comme si on n'a plus le droit d'exister tant qu'on n'aura pas su "régler" ce problème.
J'ai longtemps eu des boutons, des taches au visage, des cicatrices aux jambes, du surpoids, les cheveux parfois en bataille. Je suis quelqu'un qu'on a souvent qualifié de laide dans les attentions que les autres reçoivent mais que je n'ai jamais eues, dans le regard que les yeux me jettent, dans les insinuations très perfides des mots qu'on me lance, dans les choix que l'on fait où apparemment on préfère généralement l'autre à moi. On m'a traitée de laide dans tous les sens du terme 🤭. Dans toutes les dimensions de l'espace, vers l'infini et l'au-delà.
Aujourd'hui, ça me fait tellement rire mais qu'en j'y repense, pendant longtemps, ça m'avait fragilisée dans mon rapport avec les autres. J'avais l'impression que j'étais parfois moins qu'eux — moins quoi ? Ne me demandez pas. Tu sens juste le monde te regarde moins bien et que tant que ces défauts ne seraient pas partis, tu ne mériterais jamais une considération sincère et désintéressée des autres.
Alors je socialisais avec une grande muraille derrière laquelle je pouvais me cacher et éviter le regard des autres. On pouvait discuter, oui, mais à travers le mur. Parce que je ne savais pas à quel moment cette bouche lancerait des critiques acerbes sur mon apparence. Tu as cette sensation que tu parles aux gens mais qu'il / elle est plus occupé(e) à compter tes boutons qu'à t'écouter. Tu vois des yeux qui tournent, montent, vont à gauche, etc. Et tu te demandes à quel moment un simple "Bonjour, Tu as ton cahier de géographie ?" requiert autant de gymnastique optique ?
Alors tu en as marre, tu te renfermes un peu. Tu aimerais tellement pouvoir dire "Bonjour" sans avoir l'impression qu'on te scanne comme un jouet qui a tellement de défauts qu'on se demande comment la ligne de production a pu le laisser sortir sur le marché. Un jouet que certains aideraient même volontairement, gratuitement, à faire retourner au fabriquant, tant il est laid. Malheureusement ou heureusement, un humain n'est pas aussi "retournable".
Parfois, tu regardes les "belles" personnes vivre. Tu vois l'aisance avec laquelle ils peuvent dire des choses qui font douter de la présence de leur cerveau et pourtant avoir toute une clique qui boit leur paroles et le monde à leurs pieds. Ils peuvent demander la lune et ils la reçoivent, ou une étoile à défaut.
Alors que toi, tu ne demandes même pas beaucoup. Tu as juste envie d'être toi, de rire aux éclats, de vivre, de bouger librement sans être dévisagée comme une bête de foire, un Être qui fascine plus par sa monstruosité que par sa personnalité.
Etre moche, c'est bien plus que tout ce que vous voyez sur les réseaux. Les gens vivent et ressentent des choses plus profondes, plus douloureuses que les trends virales qu'ils lancent pour se tourner en dérision. Personne n'ose le dire parce que ça fait honte d'admettre qu'on a mal pour une situation dont personne d'autre autour de vous ne voit le problème. Une situation que vous vivez mais pour laquelle il semble que la société entière était d'emblée d'accord sur le fait que vous êtes moches et vous ne méritez rien.
Alors, réglez vos défauts et c'est fini ? Ce n'est pas vraiment le conseil que je donnerais.
Alors que faire si on est moche ?
« Tu as déjà testé la vie fade, dictée par le regard des autres. Et si tu essayais l'inverse une fois pour voir ? »
Le sens que nous donnons à ce message dans notre tête
Avec le temps, j'ai fini par comprendre que le problème vient davantage de nous que des autres.
Le plus gros problème, ce n'est pas ce que les gens disent de toi mais les paroles que tu choisis de laisser dans ta tête après leur passage. La plus grande prison que l'on a, c'est celle que l'on se crée et dont on refuse soi-même de sortir, pensant inconsciemment qu'elle nous protège.
Avant je me faisais du mal à chaque critique négative, je choisissais de boire et de subir délibérément la majorité des paroles qu'on me lançait. J'acceptais de croire que la seule façon de vivre en paix, c'était de ne pas "trop me montrer", "trop en faire", sinon il y aurait toujours quelqu'un qui surgirait de nulle part pour me rappeler gratuitement tous mes points noirs.
Avant, aucune parole positive n'était vraiment semée dans ma tête ; tout le champ était littéralement libre pour les mauvaises graines, que je nourrissais moi-même. Je croyais que la seule réalité qui existait, c'était celle que ton entourage définissait. C'était là tout le problème. Sur le plan physique, je n'avais rien défini pour moi et je ne m'en remettais qu'à la perception des autres pour avoir la substance de ce qui est vraiment.
Mais je vous avais déjà dit que la parole libère, n'est-ce pas ? plus je me documentais et plus je réalisais qu'en fait, je n'étais pas si seule. Qu'il existait des "gens comme moi" qui finalement ne finissaient pas leur vie dans un trou noir. Des gens qui obtenaient beaucoup de diplômes, qui devenaient hôtesses de l'air avec quelques bourrelets tenaces, qui rencontraient aussi l'amour malgré leur handicap ou leur acné. Je voyais qu'il était possible d'être "dans ma condition" et de faire bien plus qu'exister simplement. Qu'il y avait autre chose en réserve pour moi devant.
Et ça, vous voyez, c'est toute la clé. Comprendre que c'est l'espérance d'un lendemain meilleur qui nous fait avancer et rien d'autre.
Mais en vrai, je pense que l'avantage majeur que j'avais réellement, c'est qu'au-delà de tout le rabaissement que je recevais et que j'alimentais inconsciemment, j'ai toujours été quelqu'un de fière et d'extrêmement têtu. Peu importait tout le malaise que je ressentais, j'ai toujours choisi de mettre des virgules là où les autres veulent m'imposer un point. Je me disais : "Tu as déjà testé la vie fade, dictée par le regard des autres. Et si tu essayais l'inverse une fois pour voir ?"
C'est ma ténacité qui m'a poussée ces 6 dernières années à me dire : Allez, OSEF des autres. Essaie de vivre sans complexe et regarde ce que ça fait.
Le résultat ?
Le questionnement qui libère
Le plus drôle, c'est que la libération ne s'était pas faite sur le coup. J'ai continué à douter, à me morfondre souvent sur la toxicité du monde.
Je testais progressivement de nouvelles expériences, plus à l'écoute de mes envies. Même quand je doutais, je me forçais à tester avant de m'emprisonner dans un dénouement sombre. J'étais fière de mes efforts, oui, mais au bout du compte je sentais qu'il y avait encore quelque chose de brisé en moi. Je rencontrais toujours de nouvelles personnes qui me rabaissaient ; ça alimentait quand même en moi l'idée qu'en réalité, ça n'en finirait jamais, que je suis vouée à le subir et que je devrais peut-être m'y résigner. Après tout, pourquoi continuer à mener un combat perdu d'avance ?
C'est à ce moment que je me suis demandé : « Mais à quel moment vivre avec soi-même devrait être un combat d'ailleurs ? ». Pourquoi m'emprisonner moi-même dans une bataille que je n'ai pas commencée et que je n'avais pas choisie ? A quel moment "moi" qui suis aussi humaine et valide que quiconque devrait porter un fardeau aussi lourd que de détester mon corps ? Pourquoi je devrais batailler pour faire accepter qui je suis aux autres quand je sais qu'il y en aura toujours qui détesteront ma personnalité ou mon apparence ?
Pourquoi m'imposer un combat que je n'ai pas choisi et dont personnellement, je ne voyais même pas l'importance de l'enjeu jusqu'à ce qu'on me l'impose délibérément ? Pourquoi je dois accepter de me faire autant de mal pour les autres ?
Je sais que ceux qui ont toujours vécu avec une belle silhouette, un beau visage et une peau clean ne comprendront peut-être jamais la profondeur des questions que je viens de placer. Mais pour ceux qui l'ont vécu comme moi ou qui le vivent encore au quotidien, constamment, ils comprennent à la fois à quel point elles sont importantes et elles sont dures à admettre.
Oser les poser et confronter leur vérité au monde, c'est accepter de mener un autre combat tout aussi complexe : affirmer une réalité que les autres ne voient pas mais que toi, tu choisis de voir chez toi. C'est difficile à faire parce qu'un combat impose de décimer tout obstacle sur sa route sans pitié, sans outre mesure. Mais es-tu prêt à "décimer" tes parents qui te critiquent aux repas de famille ? Tes ami(e)s de longue date (les seuls d'ailleurs) auxquels tu tiens plus que tout mais qui ne ratent parfois aucune occasion pour se moquer de tes insécurités avec les autres, soit disant juste pour rigoler ? Ton partenaire qui veut "juste te dire la vérité pour ton bien" ? Tes professeurs qui se moquent même de toi pendant les cours en te donnant des noms bizarres et rabaissants ?
C'est tout ça qu'une personne "moche" vit au quotidien et que les "belles" personnes ne comprendront jamais. C'est comme si la vie n'en était réduite qu'à deux choix importants : Vivre enfin en liberté en foutant tout le monde dehors ou préserver les gens qu'on aime, qu'on veut avoir dans notre vie même s'ils nous font du mal. Comme si être moche, c'était le ticket à deux options : la solitude ou la souffrance. Mais quel Être humain censé pourrait faire un choix heureux parmi les deux ?
La solution miracle
Oser faire ce questionnement et en confronter les vérités au monde, c'est accepter de mener un autre combat tout aussi complexe, certes, mais étrangement libérateur. Pourquoi ? Parce que c'est toujours plus satisfaisant de mener un combat dont l'enjeu nous tient personnellement à cœur.
Ce que j'ai compris c'est que la vie est déjà pleine de combats difficiles, alors, mieux vaut choisir ceux au bout duquel on peut être vraiment en paix.
La solution miracle ? Elle n'existe pas. Vous aurez beau suivre des milliers de cours de développement personnel, aller à la salle tous les jours, gagner des compétitions de sport, devenir le nouveau Bill Gates, vous n'aurez jamais la paix avec vous-mêmes.
Ce n'est pas quelque chose qui s'acquiert par une accumulation de notions abstraites qui sonnent bien dans l'oreille. C'est une décision claire que l'on prend d'embrasser qui on est avec tous ses défauts, physiques ou non. C'est choisir de trouver de la valeur là où les gens ne voient qu'un désert vide. Et ce choix-là, personne ne le fera pour vous.
J'ai des boutons, des taches au visage, des cicatrices aux jambes, du surpoids, les cheveux parfois en bataille. C'est laid à voir parfois, certes, mais tout ça, c'est aussi moi. C'est surtout moi. Ce ne sont pas juste des détails de mon corps que je n'ai pas su gommer avec la "bonne" crème. C'est tout un ensemble de choses qui ont façonné la personne que je suis.
Si je suis autant ouverte d'esprit, c'est parce que j'ai dû vite apprendre à déchiffrer ces codes implicites qui régissaient ma vie. Si j'ai autant su créer ma voie académiquement parlant, c'était pour moi, au prix d'une concentration importante et d'une apparence souvent négligée. Attention : Je ne dis pas que c'est bien. C'est juste un constat cause à effet que je fais.
Ce sont ces défauts qui ont bâti certaines murailles de votre vie, certes mais qui ont donné naissance à d'autres pans plus développés, plus fournis de votre personne. Et tout ça, c'est surtout vous. Devriez-vous y renoncer parce que ce n'est pas assez instagrammable ?
Encore une fois, grandir, c'est apprendre à créer sa place dans la société en faisant le choix d'offrir ce qu'on a de mieux ; pas s'éteindre pour les autres. Vous faites des poses pas très sexy sur vos photos ? ça a aussi son charme. Et puis, ça reste une photo avec votre amie, des gens qui vous aiment vraiment et le souvenir que vous allez en garder, c'est juste ça qui compte au fond.
Et si je deviens vraiment un 10, qu'est-ce que je fais de l'après ?
Je dirais simplement : ne pas oublier d'où on est parti.
Quand je repense à mon surpoids, je me rends compte aujourd'hui à quel point ça m'a permis de reconnaître les gens qui m'ont vraiment aimée. Vos défauts sont peut-être un fardeau pour vous aujourd'hui mais demain, ils vous auront permis de filtrer efficacement votre entourage.
Au delà de tous les nuages noirs, je me rappelle ceux qui me consolaient parfois, ceux qui me donnaient un sourire malgré mes bourrelets. Ceux qui répondaient à mes questions sans compter mes boutons. Je me rappelle chaque petit instant d'amabilité que j'ai reçu et que j'ai chéri de tout mon cœur.
Aujourd'hui, je vis tellement bien avec mon corps que je me demande pourquoi je ne l'avais pas fait avant. Je prends davantage soin de moi pour le plaisir d'offrir ce que j'ai de mieux ; pas dans le stress incessant des standards d'Instagram mais dans les miens et uniquement les miens. Et les gens me le rendent.
Aujourd'hui, je ne suis pas un 10 mais ma vie a relativement changé. J'ai encore un peu de mal à m'y faire mais je n'y prête pas beaucoup attention. Le piège, c'est de se dire qu'on a enfin atteint le graal tant attendu depuis, qu'on a finalement été "légitimé" par la société et qu'on devrait en profiter. Mais pourquoi offrir gratuitement un diamant taillé, poli, fini à celui qui trouvait le carbone inutile, et le charbon, trop sale ?
Aujourd'hui, je redéfinis les contours de ma vie pour offrir ce qu'il y a de mieux mais uniquement à ceux qui le méritent.
Vous n'êtes pas obligés de vous conformer aux codes de cette "nouvelle vie". Restez vous-mêmes, utilisez vos expériences passées pour filtrer ce nouvel entourage qui bondit sur vous comme sur un nouveau jouet et ne gardez que ceux qui méritent le parcours que vous avez accompli jusque là. Sinon, leur toxicité vous sucera de tout ce qu'il y a de bon et ils vous jetteront à nouveau là d'où vous venez, sans se retourner, comme la dernière fois.
Vous êtes prévenus.
Que retenir ?
Vous êtes moches, oui mais même dans la laideur, il y a du bon à offrir. Vous avez quelque chose de beau à offrir. Au fond de vous-mêmes, vous savez déjà ce que vous avez à faire. Il vous manque juste le courage d'assumer ce que vous voulez en réalité.
Mais ce courage-là, personne ne vous le donnera.
Les gens peuvent vous accompagner, vous assister mais c'est à vous d'honorer le corps que Dieu vous a donné. De le respecter assez pour en prendre soin quand vous en voyez la nécessité et de l'affirmer face aux humiliations subies.
Affirmer, ce n'est pas forcément répondre sur le coup. Ce n'est pas nécessairement frapper cette personne. C'est surtout choisir les paroles qu'on veut laisser dans son esprit quand elle a fini sa "razzia". On peut vous attaquer de partout mais la seule chose que personne ne peut frapper si vous n'en donnez vous-même l'épée, c'est votre cœur.
« Gardez votre cœur plus que tout autre chose. » Proverbes 4:23.
Alors, choisissez bien les paroles que vous souhaitez garder car ce sont elles qui définiront peut-être les barreaux de votre prison dorée.
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