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- Gratitude
Quelle saveur peut-avoir un sel qui n'est jamais utilisé ? Quelle qualité de sel est-ce ? Comment apprécier la valeur d'une lampe qui n'est jamais allumée ? Ces dernières semaines, je prends le temps. Je prends le temps de prendre du temps. Pour moi, pour me reposer, pour souffler, pour réaliser chaque week-end que "Hey, I made it !". Une semaine de plus où j'ai "nailed it". Je prends le temps de slow down pour apprécier les choses que j'ai. Je prends le temps de ralentir pour repenser à là où j'étais il y a 5 ans et me rappeler qu'il y a 5 ans, je n'aurais jamais cru en arriver là où je suis actuellement. Je prends le temps...pour être moi. Le quotidien est extrêmement stressant. Les journées défilent parfois comme une succession de dossiers à problèmes qu'on doit gérer pour "prouver" sa valeur aux autres. C'est stimulant dans un sens, certes, mais à la longue on s'y perd. Ces dernières semaines ont été une période de contemplation introspective qui m'a ramenée inéluctablement à la fameuse question de la gratitude. À quel moment peut-on ressentir de la gratitude ? A quel moment est-ce légitime de se dire qu'on a fait assez ? A quel moment peut-on avoir le droit de se satisfaire de soi même quand la liste d'objectifs en attente nous fait sentir à la ramasse ? Ai-je le droit de me dire que...c'est assez ? Que je fais assez ? Je dirais qu'en réalité, vous n'en ferez jamais assez. Il y aura toujours ce fameux dossier que vous avez manqué de traiter, cette fameuse réunion que vous n'avez pas assez bien préparée, votre famille qui trouvera peut-être que vous auriez pu faire de meilleures études, etc. Vous n'en ferez jamais assez. Mais ce que je comprends aussi, c'est que la vie n'est pas faites pour que vous fassiez assez. Etrangement, il n'y a pas d'assez dans la vie. Juste un fleuve qui s'écoule, continuellement et qui attend simplement que vous repreniez la navigation là où vous avez stoppé. Soufflez, mettez votre agenda mental sur pause, ouvrez les yeux, regardez le monde et contemplez ce que je vous voyez. Vous verrez des femmes qui font traverser leurs enfants pour aller à l'école. Des hommes seront en train de sacrifier aux salutations matinales, ils rient, puis après un moment, se quittent pour vaquer à d'autres occupations. Regardez cette petite fille qui court pour fuir sa maman qui veut la réprimander. Regardez la vie autour de vous. Je pense que le plus grand mal que notre jeunesse a est de vivre sans avoir vécu dans l'instant. Vivre sans avoir vécu Je ne dis pas de bannir vos projets de vie...c'est important d'avoir une roadmap de la vie à laquelle on aspire. Si tu ne sais pas où tu veux aller, tu iras toujours n'importe où ou nulle part. Mais je veux rappeler à tout un chacun que la vie n'attend pas. La vie n'est pas dans l'étape que vous allez franchir dans 10 ans. Elle est déjà dans cette minute où vous lisez ces mots. La vie que vous cherchez est déjà là. Tout est là. Ouvrez les yeux, trouvez le courage de remplacer vos appréhensions, vos peurs, vos craintes, par toutes les belles choses que vous souhaitez du plus profond de vos entrailles. La vie est dans cette minute que vous traversez. Elle est dans le "maintenant" avant d'être dans le "demain". Ne vous privez pas de savourer la vie parce qu'un élément vous manque (argent, travail, mariage, enfants, etc.) La vie est un cadeau, un long fleuve qui est offert à tous les Êtres vivants pour qu'ils puissent jouir du plaisir de ressentir les émotions, de partager des sentiments, des liens, de construire quelque chose, de bâtir ce qui contribue à la vie même. La vie est une occasion de se bonifier, de contribuer et de recevoir des autres. C'est une occasion de marquer notre temps avec "ce qu'on est" bien avant "ce qu'on a". N'attendez pas d'avoir une meilleure position sociale avant d'offrir un sourire à quelqu'un ou de vous accorder le droit de vous pardonner, de vous bonifier, d'avancer. Ne vous laissez jamais condamner par quelqu'un. Votre vie n'est pas destinée à s'arrêter sur un point. Elle s'arrête là où vous choisissez qu'elle s'arrête. Là où vous décidez de vous dire "Je ne peux plus.", "J'ai trop mal." Elle reprendra là où vous choisirez aussi de reprendre. Je ne le dis pas pour vous faire plaisir...Mais j'ai senti ce message jusque dans mes tripes. La vie est un cadeau et trop de gens meurent sans en jouir vraiment. La beauté de la vie se trouve dans l'instant. Il faut profiter de l'Instant pour Être et non seulement pour faire, amasser et avoir de la reconnaissance. Votre valeur, vous l'avez mise où ? Quelle saveur peut-avoir un sel qui n'est jamais utilisé ? Quelle qualité de sel est-ce ? Comment apprécier la valeur d'une lampe qui n'est jamais allumée ? Si vous choisissez délibérément de vous empêcher de vivre, on ne saura jamais ce que vous aviez de mieux à offrir. Pensez-y. Je peux sembler glauque car je parle souvent de la mort mais c'est un message que je ressens vraiment. Au fond, rien n'est acquis. Vous pouvez finir de lire cet article et faire un AVC et succomber. Vous pouvez sortir de chez vous et vous faire poignarder. Tant qu'on n'a jamais été dans des situations où notre vie est en danger, on ne réalise jamais la finitude de notre vie, notre petitesse face à l'immensité de l'Univers. Qui sommes-nous pour oser prétendre que tout nous est orgueilleusement acquis parce que nous le méritons par nos oeuvres ? A chaque instant, vous pouvez mourir. Et lorsque vous agoniserez, quelles sont les phrases qui pourraient défiler dans votre tête ? La satisfaction de se dire qu'on a bien vécu ? Les regrets de se dire qu'on aura été "victime", "à terre" jusqu'à la fin ? Alors qu'on aurait aimé être ce héros de notre histoire que tout prédestinait au départ à être ? Pensez-y maintenant, pas demain. Parce que demain est incertain. Et parce que dans cette agonie, il n'y aura pas de seconde chance. Pas de retour en arrière. Des gens quelque part sont peut-être tourmentés, accablés, fatigués, à terre parce qu'ils attendent quelqu'un comme vous pour les aider, les guider. Alors que vous laissez chaque jour, la peur vous paralyser de faire quoi que ce soit. Votre valeur est dans ce que vous Êtes avant ce que vous Faites ou ce que vous Avez. Mais si vous ne laissez jamais la lampe briller, vous ne saurez jamais à quel point l'ampoule est efficace. Et gâcher son potentiel, c'est insulter l'honneur que la vie vous a fait. Que retenir ? : Gratitude La gratitude n'est pas de se dire qu'on a tout ce qu'on veut avoir. C'est de se satisfaire de ce qu'on a déjà en se rappelant qu'hier, qu'en je n'avais pas ça, c'était plus compliqué. La gratitude, c'est se dire qu'on a des projets pour "Demain" mais que "Aujourd'hui" est un cadeau que je dois impérativement prendre le temps de savourer car je ne le mérite pas mais Dieu me l'offre. Savourer n'implique pas de flamber tout son argent, c'est juste remercier la vie en se donnant le temps d'être soi, de vivre, de sourire et de ne pas culpabiliser devant quiconque. Vous avez peut-être foiré votre journée mais aux yeux de Dieu, votre valeur n'a pas changé. Et vous ferez certainement mieux demain. Alors prenez juste le temps d'être, de vous faire confiance, de saisir la grâce de vivre, d'assumer qui vous êtes, vos envies, vos choix, vos imperfections et de le transformer en ce qu'il y a de mieux à offrir pour remercier la vie. Si vous ne le faites pas, vous pourrez toujours vivre. Mais gâcher son potentiel, l'honneur que la vie vous a fait. Alors, faites le bon choix.
- Culprit
Les gens ont un don particulier pour vous enfoncer dans le trou. Je pense qu'ils ne s'en rendent même pas compte. Ils le font naturellement, ça coule de source. Ne dit-on pas que c'est de l'abondance du coeur que la bouche parle ? Aujourd'hui, c'est un message pour tous ceux qui ont un jour perdu le goût de vivre à cause du jugement des autres. Accepter l'erreur quand on vient d'un monde calibré Vous n'êtes pas faits pour être parfaits. Je ne le dis pas pour sonner comme un coach des réseaux sociaux. Je le dis avec toute la sincérité du monde. J'ai vécu toute ma vie dans ce type d'environnement (école, famille, amis, camarades) où l'erreur n'est pas permise, où l'on attend beaucoup, énormément de toi. Où tu te dis : Okay, tu ferais mieux de ne pas foutre la merde si tu ne veux pas finir comme le vilain petit canard dans le décor. Ces coins où tu as l'impression à chaque seconde que ta valeur se mesure à l'image que tu donnes dehors, aux notes que tu es capable de ramener à la maison. Bien que personnellement, j'ai eu la grâce de ne pas avoir à trop forcer pour être "bien vue" (introversion naturelle, observer en silence, rester calme), je ne pourrai jamais oublier cette gêne que je ressentais quand on malmenait d'autres enfants devant moi parce qu'ils n'étaient pas assez (aussi) "parfaits". Quand le jugement semble omniprésent Je ne pense pas que ce soit juste l'école. ça va bien au-delà. La société dans laquelle nous sommes ne sait plus vivre sans juger, rabaisser, parce que les gens qui la constituent ont grandi dans des environnements où l'erreur n'était pas permise. Savez-vous combien de fois il peut être dangereux de condamner les gens ? La condamnation, ce n'est pas toujours de mettre quelqu'un derrière des barreaux. ça commence dans le coeur. La condamnation, c'est tous les jours, lorsque vous tuez l'espérance de quelqu'un. Quand vous le pointez du doigt parce qu'il/elle est nul(le) en danse, en chant, en théâtre. Parce qu'il n'a pas de quoi s'acheter de nouveaux vêtements et est obligé de se promener chaque jour dans les mêmes vêtements troués. Parce qu'elle n'est pas assez coquette, est "bizarre", a des boutons. Parce qu'il/elle ne comprend pas les codes et est toujours à côté de la plaque. La condamnation, c'est nourrir, cultiver dans le coeur de l'autre, une incapacité à faire ou à être quelque chose qu'il désire peut-être. C'est détruire toute sa capacité à se dire qu'il ou elle est normal, qu'il peut être / faire, qu'il mérite de vivre en somme. Le poids de la condamnation J'ai passé une bonne période de ma vie à me sentir coupable pour tout ce que je faisais. Je me flagellais mentalement pour tous mes écarts de conduite vis-à-vis de ma propre morale. Un petit mensonge ? Comment tu peux oser mentir à quelqu'un ??? Tu devrais avoir honte. Un retard ? Comment tu peux arriver en retard ?? Comment ça sera dans le monde professionnel ? Tu vas te faire virer ! Un repas mal cuisiné ? Comment tu vas faire dans ton foyer ?? Bonjour la honte. Je cultivais la culpabilité parce qu'en grandissant, on m'avait fait comprendre que je devais être parfaite, que le monde n'aurait jamais de pitié pour moi. Quand on est enfant, on ne le ressent pas toujours mais le passage à l'âge adulte est brutal. Tout d'un coup, on réalise que la moindre virgule mal placée peut fausser des comptes et nous conduire en prison. La joie qu'on avait d'apprendre, la soif de découvrir le monde cède la place à une envie de mourir parce que le poids du stress, de la culpabilité au moindre échec nous tue à petit feu. La culpabilité nous retire la force de vivre. Elle nous donne l'impression que la vie ne mérite pas d'être vécue. Cette perfection qui nous obsède Je ne sais pas ce qui vous pèse sur le coeur mais sachez que vous n'êtes pas faits pour être parfaits. Personne n'est parfait. Même ceux qui vous jugent pour vos fautes... Je pense que ce sont des choses que nous savons déjà mais que nous avons du mal à accepter. Nous avons du mal à nous défaire de notre orgueil et à accepter que nous soyons faillibles. Aujourd'hui, beaucoup de gens ont vécu des situations qui les ont conduits à haïr la faiblesse, de tout leur coeur. Vous avez du mal à accepter vos fautes parce qu'enfants, on vous a fait comprendre que quelqu'un qui faute doit être mal à l'aise. Qu'il n'est pas digne de vivre dans la paix. Que tant que vous n'aurez pas réparé cette faute, "payé" pour cette faute, réalisé quelque chose de dix fois mieux pour compenser, vous devriez avoir honte d'être encore vivant. Comme si en une petite erreur que vous commettiez, vous deviez à chaque fois remettre en cause la place que vous aviez. Comme si la vie devenait le prix d'un jeu de points qu'on acquiert en faisant le moins de fautes possibles dans chaque situation. Comme si vous deviez continuellement payer pour mériter de pouvoir regarder les gens dans les yeux encore. Dans ce contexte, beaucoup de gens finissent par développer des comportements toxiques en fuyant délibérément leurs fautes. ça devient plus facile que de devoir assumer tout ce stress à chaque fois. Et quand on voit la vie de cette façon, on est vite dégoûtés. Il ne faut pas s'étonner après du nombre de suicides croissant. Les gens vivent dans la peur, dans l'anxiété, dans la condamnation. Ils vivent avec le stress de se dire qu'à chaque seconde, tout peut leur être retiré. Comment vivre en paix avec tout ça ? Et si fauter était moins dramatique qu'on ne le pense ? Vous n'êtes pas faits pour être parfaits. Je ne peux pas compter le nombre d'erreurs que j'ai faites en tentant de nouvelles expériences. J'avais peur du regard des gens au début mais je me suis délibérément forcée à aller au delà, pour voir ce que ça ferait de dépasser les jugements pour une fois. Alors, oui j'ai certainement commis beaucoup de fautes. Les gens se sont parfois moqués de moi, j'avais parfois l'air ridicule. On m'a souvent traitée de choses que je n'étais pas, jugée sans me connaître. Ma famille m'a peut-être vue en quelqu'un d'exagérément têtue qui devrait se ranger ? En tant que dernière de famille, je me suis sentie peut-être souvent incomprise dans ma personnalité, ma vision, mes mabitions, comme quelqu'un de trop "casse-cou" ? Jugée pour être trop Froide ? "Impassible" ? Pas assez "joyeuse, lumineuse" ? Oui, certainement. Néanmoins, aujourd'hui, j'ai choisi de préférer ma vie à la culpabilité. Face à ma famille, à mes camarades ou mes amis, j'ai choisi de me donner le droit d'être moi sans me sentir coupable de ne pas être assez souriante, lumineuse, parfaite pour les autres. Parce que c'est moi, mon naturel et dans une certaine mesure, je ne peux pas le changer...et j'aime être comme ça. Je me donne le droit de faire des erreurs, de me planter (magistralement parfois). J'ai fait le choix radical de ne plus écouter qui que ce soit qui voudrait me condamner par ses paroles. Les critiques, oui mais la condamnation ? Non. Les gens vous condamnent parce qu'eux-mêmes sont incapables de vivre avec leurs fautes. Ils ne savent pas vivre autrement et trouvent ça bizarre, perturbant de ne pas se sentir gêné, dérangé par une faute commise ou une attente qu'on est incapable d'atteindre. Ils ne comprennent simplement pas que la vie mérite d'être vécue dans la joie, dans l'Amour. Et la condamnation ne vient pas de l'Amour. Que retenir ? Si vous vous sentez coupables pour quelque chose, de l'addiction au sexe, à l'alcool ou à la drogue, etc. à des attentes auxquelles vous n'arrivez pas à répondre, rappelez-vous que la culpabilité n'est pas un cadeau de la vie. Vous n'êtes pas faits pour être parfaits. Tout le monde tombe, pèche, fléchit, cède, à un moment ou à un autre. Vous pouvez vous être juré il y a deux semaines de ne plus le refaire et vous retrouver en train d'y retomber parce que vous aurez faibli. Parce que les circonstances changent. Mais dans ces moments-là, rappelez-vous pourquoi vous avez commencé. Aujourd'hui, vous pouvez dire que vous êtes "tombés" parce que vous aviez eu un moment où vous vous êtes battus pour ne plus le faire. Et ça déjà, ça montre qu'il y a eu un grand pas. Soyez fiers et reprenez la route. Si quelqu'un a du mal avec votre personnalité ou vos actions, discutez, communiquez et voyez ce qu'il y a à faire dans la mesure du possible mais n'acceptez jamais, jamais que quelqu'un vous condamne par ses paroles. Entourez-vous de gens qui célèbrent la personne que vous êtes et qui savent vous faire des critiques sans vous acculer continuellement. Entourez-vous de gens qui ne vous condamneront pas tous les jours pour vos fautes, qui se pardonnent eux-mêmes et qui sauront ainsi reconnaître vos efforts et vous encourager à les poursuivre. Et surtout, ne soyez pas celui qui déserve son propre sentiment de culpabilité sur les autres. Soyez cette même personne pour eux. Faites un choix : Les critiques ? Oui. Mais la condamnation ? Non. Petite info : Il est désormais possible de commenter sans se connecter . Alors n'oublie pas de faire les 3P : petit commentaire , petit cœur et partage si ça t'a plu 😉
- Le renouveau
Un début de journée compliqué La semaine dernière, je célébrais mon anniversaire avec une sensation "particulière". Je n'étais pas de joie. Non, pas vraiment. Dès le matin, j'ai ressenti énormément d'anxiété, de peur, de colère...un mélange que je ne peux pas vous décrire. Je suis même allée dans les toilettes pour pleurer. Je ne m'attarderai pas sur les causes précises mais je me sentais mal. Alors que les semaines précédentes, je débordais d'énergie. J'avais un an de plus mais pour moi, c'était une énième bougie ouvrant peut-être une nouvelle année de flou. Je me sentais perdue par rapport à mes rêves, à mes ambitions. Etant très orientée-objectifs dans la vie, je savais que j'étais sur la bonne voie de ma vision mais une peur étrange s'est incrustée en moi : "Et si je n'y parvenais pas ? Et si finalement ce n'était pas fait pour moi ?" En effet, certains de mes objectifs dataient d'il y a plus de deux ans et je n'étais toujours pas parvenue au niveau que j'espérais. Et la simple idée de me dire que je soufflais une nouvelle bougie dans cette situation m'effrayait. Le lendemain m'effrayait et je ressentais ce gros pincement au coeur qui te dit "Tu dois peut-être revenir à la raison. Ce n'arrivera jamais". Pourquoi je vous en parle ? Parce que je veux revenir sur la question de l'espérance. Ces pierres sur le chemin du renouveau Ce jour-là, j'ai pleuré, beaucoup. C'est gênant de le dire 🤭 mais je réalise que j'ai aussi besoin de partager parfois ce que je traverse pour qu'on se rappelle que je ne suis pas juste une dactylographe du week-end qui n'en a rien à foutre des gens. J'ai pleuré parce que mon espérance a pris un coup. ça paraît embarrassant de vous le dire, surtout quand, dans chacun de mes articles, je vous appelle à l'espérance dans votre vie. Mais vous comprendrez dans la suite. Lors du dernier post , je vous ai demandé de pardonner envers et contre tout ; je vous ai dit aussi que tout part d'une décision qu'on prend pour sa vie. Plusieurs personnes m'ont dit que j'avais été trop dure et une connaissance me disait que j'ai parlé d'un sujet trop sensible à la légère (le viol). Comme je le disais plus haut, je ne suis pas juste une dactylographe du week-end qui n'en a rien à foutre des gens. Tout ce que je vous partage, ce sont des choses que j'ai expérimentées et qui, personnellement, m'ont aidée. Ce fameux "choix" de pardonner, j'ai mis dix-huit ans à le faire. Justement parce que cette parole ne me parlait pas. Je ne comprenais pas comment on pouvait me demander de "laisser tomber" des choses graves qui ont pourtant chamboulé toute ma vie depuis le jour où elles se sont produites. Pardonner semble souvent tellement difficile parce que ça demande "d'oublier" le mal qu'on t'a fait. "D'oublier" toutes les fois où tu as pleuré parce que ça n'allait pas et que tu étais au bord du suicide. Comme si tout ce que tu avais vécu, tout ce que tu avais enduré avec ces personnes était comme du sable que tu dois laisser partir avec le vent. Comment accepter que toutes ces nuits de souffrance où tu en perds le sommeil, où tu te réveilles au milieu de la nuit après avoir revu des visages que tu aurais aimé oublier mais qui te hantent même dans le rêve...ne valent plus rien ? Comment accepter que "Aujourd'hui, c'est fini." comme si ta vie d'avant, de douleur, ne comptait pas ? Qu'il faut juste l'effacer comme si de rien n'était ? Comment récupérer tout ce que tu as perdu ? Quoi ?? On oublie juste et c'est bon ?? Toutes ces années où tu es resté là à espérer un changement qui n'est jamais arrivé ? Comment oublier toutes ces choses qui t'ont fait devenir un(e) adulte aigri(e), colérique, qui font que tu as peur de tout le monde parce que tu ne sais pas ce que c'est qu'être normal(e) ? De pouvoir te sentir en sécurité auprès des gens ? De ne pas avoir peur à chaque seconde que quelqu'un va t'attaquer sur ceci ou cela, ou va t'agresser physiquement ? Comment pardonner à celui/celle qui te menace de te frapper tous les jours, à la moindre contrariété ? Ou à ce membre de ta famille (frère, oncle, tante, cousine) qui te manipule...qui a toujours abusé de ta bonne foi ou de ton manque de confiance en toi pour profiter de largesses imméritées ? Il y a des gens qui t'ont tellement blessé(e) que tu as eu envie de prendre un couteau pour commettre l'irréparable. Pourquoi choisir l'espérance dans son renouveau ? Ce n'est pas facile. Je le sais parce que je suis passée par là, pour certaines situations qui ont eu des séquelles dans ma vie, même jusqu'à ce jour. Des choses que j'aurais aimé pouvoir dénoncer plus tôt mais que je n'ai jamais eu le courage de faire pendant longtemps. Par peur de représailles ? Par honte d'être vue comme une victime ? Ou par peur qu'on me juge et qu'on minimise ce que j'ai vécu ? Je ne sais pas. Un peu de tout. Mais je ne viens pas l'étaler ici car ce n'est pas l'objectif. Je ne veux pas que vous vous identifiiez à ma douleur ou à ce que j'ai vécu — de toutes façons, les douleurs ne sont pas comparables, chacun a sa sensibilité. Je ne veux pas me glorifier à travers ma douleur ou me faire accepter par mes lecteurs parce que "Je suis comme vous". Je considère que votre douleur est unique et complexe. Je ne souhaite pas l'utiliser pour obtenir votre adhésion ou votre approbation. Je veux juste vous partager une espérance. Trouver de l'espérance en soi-même Je ne suis ni psychologue ni psychiatre mais j'en ai connus, plusieurs. Certaines consultations m'ont encouragée, d'autres m'ont donné envie de dire : "Vous racontez n'importe quoi, vous ne comprenez rien à ce que je vis.", puis plus rien. J'ai abandonné. Oui, j'ai abandonné car je ne me sentais pas comprise et j'avais l'impression de perdre de l'argent qui était déjà peu et qui m'aurait été utile ailleurs –— Ne faites pas comme moi, c'est très important d'aller au bout des thérapies. Mais c'est dans cette période d'abandon, de fatigue et de flou que j'ai réalisé que le véritable changement devait venir de moi. Malheureusement, personne ne va venir vous sauver. J'ai attendu que quelqu'un le fasse mais personne n'est jamais venu. J'ai été déçue, en colère contre le monde, anxieuse, mais rien n'a changé. J'ai espéré mais personne n'est venu. J'ai perdu dix-huit ans à attendre que quelque chose de mieux arrive, à rencontrer une personne et me dire : "Ah ouais je sens qu'elle va pouvoir m'aider à me relever" et être déçue. Ainsi de suite et je n'ai pas envie de vous faire le décompte. L'anxiété, la peur et la douleur vous amènent à faire des choses que vous pourriez regretter un jour. Des gens que vous savez intérieurement ne pas vous donner une quelconque valeur. Mais vous les acceptez comme la seule bouée qui vous reste quand vous vous dîtes "Je ne suis pas capable de", "Je ne peux pas, c'est trop dur, je ne peux pas supporter de sortir après ça". C'est dur parce que ça demande d'oser se dire que derrière le mur qu'on s'est construit, on peut avoir quelque chose de beau alors que toutes les tentatives précédentes n'ont fini qu'avec des regrets. C'est dur d'essayer encore quand tu n'as plus d'espoir en rien du tout. Ni toi, ni en Dieu, ni en ta famille, ni en tes amis. Où tu sens que tu es seul face au monde. Comment faire ? Que faire ? Sur ce blog, moi je vous dis que vous êtes capable. Vous avez la capacité de faire beaucoup plus que vous ne le pensez. Vous avez le droit d'avoir une espérance et vous pouvez décider d'avoir une espérance. J'ai perdu dix-huit ans parce que je me suis identifiée à ma douleur et je faisais corps avec elle. Je n'en parlais pas, je la vivais. Je la contemplais, je me lamentais. J'avais des ami(e)s mais la solitude était toujours là, constamment et tout me semblait trop à porter. Je perdais le sommeil. Mon coeur était mort même s'il battait toujours. J'étais une morte-vivante. Alors, je vous comprends. Et si quelque part, quelqu'un croyait en votre renouveau ? Aujourd'hui, on me dit souvent que je suis trop dure de caractère. 70% est lié à ma personnalité intrinsèque assez déterminée et obstinée dans sa voie. Les 30% ? Des décisions radicales que j'ai choisi de prendre pour avancer dans ma vie. Je suis consciente que nous avons des sensibilités différentes et que je suis naturellement plus déterminée que la plupart des gens autour de moi. Peut-être que ça me donne un avantage, une certaine "facilité" à prendre des décisions et à m'y tenir même si je tombe 10.000 fois ? Peut-être. Mais moi, je crois que la détermination n'est pas la chasse gardée d'un groupe de personnes. Je suis dure avec vous dans mes écrits parce que j'aurais aimé qu'on soit aussi dur avec moi des années auparavant. J'aurais aimé qu'on me dise que j'ai le choix de vivre comme je veux, d'espérer un avenir différent pour ma vie. J'aurais aimé que quelqu'un me dise que je suis capable de bien plus et que j'ai aussi le choix d'avoir une espérance. Que je ne suis pas condamnée à vivre avec l'anxiété et la douleur. Que je peux proclamer des choses nouvelles, belles sur ma vie. Ce n'est pas "normal" que la douleur soit votre quotidien. N'arrivez jamais à ce stade où vous vous résignez et croyez que la douleur est insurmontable. Pas plus tard que samedi dernier, une psychologue m'a dit à une conférence : "Les épreuves ne sont jamais faites pour nous détruire. On doit en tirer le meilleur et le tranformer en quelque chose de bon pour avancer". Je ne sais pas ce que vous traversez. Je n'ai peut-être pas vécu ce que vous avez vécu. Je ne connais peut-être pas l'étendue de votre mal mais moi je veux vous donner l'espérance d'une vie meilleure. Cependant, ce ne sera jamais possible si vous ne prenez pas la décision de pardonner. De vous pardonner et de pardonner aux gens qui vous ont blessé. Pardonner n'est jamais "facile" mais c'est nécessaire, impératif pour vous-mêmes, parce que votre vie le mérite. Vous ne pardonnez pas parce que vous voulez faire un cadeau à vos agresseurs. Vous pardonnez parce que votre vie a mieux à offrir. Et un coeur meurtri ne peut jamais offrir quelque chose de beau à quelqu'un. Vous avez déjà souffert de leurs actes, je ne pense pas que vous méritiez de vous résigner à souffrir encore des années après. Alors pardonnez, quitte à s'éloigner de ces gens par la suite. Je ne veux pas être de ceux qui vont vous dire des "Yako" éternellement. Je ne veux pas que vous fassiez la même erreur que moi ou d'autres personnes que je connais en attendant "cette" personne qui a vécu exactement ce que vous avez vécu et vous dire "Ah oui, voilà enfin quelqu'un qui me comprend peut-être." ça arrive généralement à télévision mais dans la réalité, il y a des milliers de gens sur cette terre qui perdent leur vie sans jamais avoir eu cette fameuse rencontre attendue. Vous avez deux options : Vous pouvez attendre quelque chose qui n'arrivera peut-être jamais et qui même si elle arrive ne garantit pas que vous irez mieux. Ou vous choisissez d'avancer et de transformer votre douleur en une force pour vous et en quelque chose d'impactant pour le monde. Votre meilleur carburant vient toujours de l'intérieur. Jamais ailleurs. Vous êtes capable et vous méritez de vivre dans la paix. "Gardez votre coeur, plus que toute autre chose". Proverbes 4:23 Que retenir ? Quand j'ai fini de pleurer, je suis retournée au bureau. J'ai souri à tout le monde, j'ai mangé avec tout le monde, j'ai ri avec tout le monde. J'ai choisi que ma journée ne se terminerait pas sur la douleur. Et elle s'est terminée sur des cadeaux, des gens que je venais à peine de rencontrer par hasard et qui ont salué mes talents. Des connaissances qui m'ont rappelée que je suis importante dans leur vie, une cousine qui m'a rappelé qu'elle a prié pour que ma naissance se passe bien. Pourtant, toutes ces douleurs m'étaient remontées. Toutes les paroles négatives "Tu n'as aucune personnalité", "Tu es une sorcière", "Tu es méchante", "Tu as trop de boutons !", "tu serais mieux si tu perdais du poids", "Tu devrais sourire plus souvent", etc. Les regards, les gestes rabaissants, tout m'est revenu comme une rafale et c'était dur. Comme pour me rappeler que je ne pourrais jamais m'en sortir et qu'ils vont me hanter jusqu'à la fin de ma vie, que je ferais mieux de laisser juste la douleur triompher ou d'en finir. Mais il y a deux ans, j'ai pris la dcéision radicale de pardonner à tout le monde. Même à ceux qui ne se sont jamais excusés et qui même aujourd'hui, continuent sciemment de me narguer... Ces fardeaux m'épuisaient et je réalisais que je devais me faire le cadeau de vivre pleinement. Et parce que j'ai pris la décision, j'ai choisi de m'y tenir même si je tomberais parfois comme ce jour-là. Si vous pensez que prendre une décision signifie que tout sera "rose" à la seconde d'après, alors vous n'avez rien compris. Les décisions sont simplement une façon de réagir et de traverser les situations même quand c'est difficile. C'est le début du chemin et la ligne directrice qu'on s'efforce de suivre. Alors non, tout ne s'est pas effacé juste après cette décision. Mais j'ai trouvé une vie et une liberté que je n'ai jamais connues auparavant. J'ai ré-appris à ressentir l'amour des gens et à ne pas dépendre des aléas de la vie pour être heureuse. Et même si je suis tombée par moments, l'espérance que j'ai choisie d'avoir me dit que j'ai trop fait, trop traversé, trop vécu pour revenir en arrière. Aujourd'hui, je ris quand je repense au temps que j'ai perdu. Au fond, c'est une décision simple de choisir de croire que ma vie peut être meilleure, qui m'a sauvée. Et aujourd'hui, j'ai la force d'encourager mes amies, mes lecteurs, ma famille quand ils tombent. Je crois en la vie, j'ai des rêves, j'ai des espoirs et je résiste même quand c'est dur. Je n'aurais jamais pensé en être capable 15 ans plus tôt, jamais. Mais nous voilà, 15 ans plus tard 🙂 On me demandait à mon ancien poste : "Comment je fais pour être toujours pleine d'énergie, disponible, positive ?", "Tous les jours, à chaque instant tu souris, tu restes positive, comment tu fais ?". J'ai choisi d'avancer et de montrer au monde que je suis plus que ma souffrance. Que mon bonheur est ma décision et que je dois refuser à quiconque le droit de me le retirer à sa guise. Et je crois fermement que vous pouvez le faire aussi. À vous de décider. Votre vie est précieuse. Si vous avez besoin de vous faire accompagner par un spécialiste, faites-le. Votre parcours vers le succès prendra le temps qu'il doit prendre mais tout part de la décision simple mais si efficace, d'avancer. Aujourd'hui, choisissez votre renouveau en décidant simplement d'avancer et de montrer au monde que vous valez mieux que votre souffrance. Petite info : Il est désormais possible de commenter sans se connecter . Alors n'oublie pas de faire les 3P : petit commentaire , petit cœur et partage si ça t'a plu 😉
- La longue attente
Avant tout, je tiens à remercier tous ceux qui me soutiennent depuis le début de ce blog. Je n'en parle pas toujours mais je constate un noyau assez fort qui continue de me lire à chaque post, qui guette chaque vendredi et me demande parfois : « Alors ? Ya rien aujourd'hui ? » Quel que soit votre pays d'origine, Merci . S'aimer soi-même pour aimer l'autre Une malédiction à conjurer Aimer, ça demande du courage. Parce que tout le monde ne vous aimera pas forcément en retour. Certains disent qu'on ne choisit pas qui on aime. Avec le temps, j'ai compris que si, et aimer aussi. On choisit d'aimer et qui aimer. Si vous pensez une seconde que vous êtes condamné à aimer une personne, alors vous n'avez rien compris. Se condamner à aimer, c'est dire que peu importent les actes de cette personne (famille, amis et plus), vous ne pourriez pas vous empêcher de lui accorder le même niveau de considération. En d'autres termes, peu importerait ce qu'elle vous ferait de mal, elle mériterait que vous l'éleviez dans mon estime. Ce qui est absurde. Pensez-y, quand un camarade ou une personne lambda vous trahit, vous malmène, quelle est la première chose que vous ferez probablement ? Vous la blacklisterez. Vous n'hésitez pas à faire tomber la décision finale : "Jamais je ne vais continuer à marcher avec quelqu'un comme ça". Un jugement clair sans équivoque. Dans ce genre de cas, on n'hésite généralement pas. Parce qu'il n'y a rien à perdre de toute façon, pas d'attache, pas de lien particulier. C'est à ce moment qu'on comprend pourquoi il est si difficile d'oublier les gens que nous avons aimés, même quand ils nous font du mal. Il y a cette peur de passer à l'acte, qui découle de ce sentiment de risquer de perdre quelque chose de précieux, d'important. Dans notre esprit, ce ne sont pas juste des personnes...ce sont des moments de détente à la plage, des fous rires cachés au cinéma, les 400 coups au quartier ou encore une "première fois". Pour beaucoup de gens, accepter cette nouvelle perception de cette personne qu'on a idéalisée pendant des jours, des semaines, des années, c'est risquer de perdre quelque chose qui était spécial, envoûtant, peut-être la seule chose qui nous apportait un peu de bien, un semblant de stabilité et de joie. C'est remettre en cause ce qui était notre idéal de perfection et peut-être la base d'une vie entière. C'est devoir accepter que "tout n'a servi à rien" et qu'il faut tout reprendre. Le plus dur, c'est lorsque vous n'aviez déjà plus la force de vivre et que ce qui est maintenant la source de votre tourment est ce qui semblait vous donner justement la force d'affronter vos problèmes. C'est accepter que le bal est fini et que Cendrillon doit retourner à la maison. Même si elle ne reverra jamais le prince. Que faire dans ce genre de cas ? Accepter la réalité. Pragmatique dans l'âme, je considère que ça ne sert à rien de contourner un problème indéfiniment. Il faut arrêter de faire comme s'il n'y avait rien. Il faut arrêter de faire comme si vous ne vous étiez pas sentis rabaissés par leur remarque ce jour-là, vous n'avez pas ressenti ce pincement au cœur quand cette personne que vous qualifiez d'ami(e) a été la première à étaler ouvertement vos faiblesses aux autres lors de dîner. Cessez de faire comme si sa tromperie ne vous avait pas ébranlé(e)...vous passez maintenant toutes vos journées à questionner si vos choix, vos goûts, sont à la hauteur de Son Excellence. Ce n'est pas une vie, c'est s'enfermer soi-même dans une prison dorée. Mais il faut reconnaître qu'il y a une véritable peur palpable d'en sortir. Affronter sa peur A ce stade, vous comprenez que la question n'est plus de savoir s'il faut crever l'abcès mais plutôt comment affronter sa peur de le faire. A quel point valorisez-vous votre vie ? Quand je regarde à la vie d'adulte, je la trouve assez fade. Je vois chaque jour des dizaines de voitures circuler, toutes aussi belles les unes que les autres. Sous le soleil du matin, elles ont l'air tellement neuves et si belles. On a tout de suite envie de dire au conducteur : "Mes respects, tu es un chef !". Mais ce que je vois plus rarement à travers les vitres, ce sont les sourires. Je vois beaucoup de gens stressés, la mine soucieuse, la fatigue apparente. Pour les autres, les visages semblent remplis de colère ou d'indifférence. Je me demande si leurs vies sont à l'image de leurs voitures ? Combien dorment la boule au ventre ? Nos rues semblent hantées par une atmosphère de mort ; au-delà de la mort physique, les gens traversent une mort mentale qui tue également, plus lentement, paralysés par leur fatigue mentale. L'Esprit de l'Homme s'est affaibli sous les soucis et ses yeux se sont fermés à la vie. Ce qui tue réellement, ce ne sont pas tant les problèmes mais ce moment où on n'a plus la force d'avancer, que toutes les portes semblent fermées et qu'on ne croit plus que demain a quelque chose de bon à offrir. Parfois même, toutes les portes du succès peuvent s'ouvrir à nous pendant que celles de nos cœurs se ferment sans comprendre pourquoi — une meurtrissure qu'on tente de cacher derrière nos accomplissements. Mais dans le silence de la nuit, sans aucun bruit pour s'enfuir, personne ne peut échapper à ses démons intérieurs. Personne ne peut fuir ce sentiment de vide. Lorsque j'étais encore au lycée, une de nos anciennes directrices avait prononcé un discours dont je n'ai retenu qu'une seule phrase : "N'oubliez jamais que vous êtes attendues, quelque part. Et même si votre quotidien vous fait sentir le contraire, sachez déjà qu'ici, vous êtes attendues, chaque jour". A cette époque, je ne comprenais pas encore la portée de ces mots. Aujourd'hui, ce sont eux qui me guident. Dans la forme, c'était une petite phrase pour motiver ces lycéennes insouciantes au travail. Mais dans le fond, ce sont des paroles qui peuvent porter toute une génération en quête de repère. La chute d'une vie commence toujours lorsqu'on cesse de croire que quelque part, on peut réellement apporter de la valeur ; lorsqu'on cesse de croire qu'on a a une place quelque part qui nous est destinée, où on n'aura pas à forcer pour être accepté. C'est là qu'on perd la force de dire "Non" aux comportements qui nous nuisent. C'est là qu'on choisit de "faire avec" pour éviter de perdre le peu que la vie a eu pitié de nous donner. En clair, c'est là qu'on cesse de s'aimer assez pour dire "Non" quand notre cœur nous le demande. Si vous aussi vous l'oubliez par moments, gardez à l'esprit que quelque part, des gens vous attendent. Des gens qui ont besoin de votre Lumière ont déjà dressé la table pour festoyer à votre arrivée. Ils n'attendent que vous. Le plus beau cadeau que vous pourriez leur faire serait de préparer vos plus beaux vêtements et d'affronter le monde afin d'oser la rencontre avec un Inconnu qui serait peut-être cette réponse que vous attendiez ? Mettez aussi de l'ordre dans votre maison pour les recevoir en retour ; balayez les mauvaises pensées, nettoyez les mauvaises paroles et transformez-les en quelque chose de plus hygiénique pour votre gîte. Vous méritez des gens qui s'extasieront sur toutes vos réalisations, aussi minimes soient-elles. Ces gens qui vont encouragent même pour ce en quoi vous-mêmes vous ne croyez pas. Quelque part, on vous attend. Même si l'attente paraît longue, ne laissez pas une société sans espérance vous faire croire le contraire. Ils ont choisi de renoncer à la responsabilité de leur vie. Assumez la vôtre, choisissez de vous émerveiller de chacune de vos actions. Soyez plus conscients de l'impact que vos petits gestes du quotidien ont sur votre entourage. Ne risquez pas de perdre la lune pour les étoiles. Dire "Non" peut faire peur mais s'aimer, c'est oser être un peu plus soi-même chaque jour pour offrir au monde ce qu'on a de mieux. Et c'est lorsqu'on a assez d'amour à l'intérieur qu'on peut le faire rejaillir à l'extérieur. (...) ---------------------------------------------------------------------------------------------------- En attendant le prochain article : 📃 Découvrez notre contenu 💡 Pour en savoir plus sur notre concept 💁🏽♀️ Pour nous contacter ou s'abonner
- Pardonner, oui mais comment ?
Aujourd'hui, je réponds à cette question qui a été posée sous la dernière publication. Si tu l'as manquée, je t'invite à la retrouver ici . Comment pardonner ? Un geste simple...que nous complexifions beaucoup. Pardonner c'est deux choses : choisir d'oublier le passé et se recentrer sur les opportunités à venir. Choisir d'oublier le passé Il y aura toujours des ténèbres qui veulent résister quand la lumière commence à briller. C'est un fait. Mais quand elle persiste, aucune ne peut tenir. Un choix nécessaire Tu me diras : "Comment ?". Je te réponds que c'est encore une question de choix. Il faut bien comprendre le problème. Le manque de pardon durcit le coeur. Un coeur endurci ne peut pas accueillir d'amour. Je l'ai développé dans l'un de mes posts précédents : un cœur sans amour ne peut pas en donner. Un cœur qui ne donne pas d'amour ne peut pas en recevoir car la rancune et l'hostilité ne peuvent attirer naturellement l'amour. En clair, en gardant ta plaie, en la "chérissant" presque chaque jour comme si c'est la seule qui te reste dans ta vie et qu'il n'y a plus d'espoir ailleurs, en la regardant, en te lamentant dessus, en pleurant indéfiniment, tu seras en train de te conditionner toi-même à ne pas pouvoir évoluer. Tu bloques ton avenir. Le monde te donnera toujours à la mesure de ce que tu apportes. Si tu donnes de la valeur, on te renverra forcément de la valeur, du bien, du positif. En dépit des quelques rares personnes qui craignent que ta lumière viennent les éteindre. En d'autres termes, la question que tu dois te poser : Est-ce que le mal qu'on t'a fait mérite que tu plombes ton avenir ? Est-ce qu'il mérite que tu sabotes le peu de bonnes choses qui peuvent sortir de ta vie ? Peu importe ce que tu as vécu...un cœur qui ne pardonne pas est un cœur qui est trop orgueilleux pour reconnaître que lui aussi a des manquements. Peu importe si il s'agit d'un viol — car je sais que c'est très délicat —, tu dois te donner le droit d'avancer. Plus : c'est un devoir de respect envers la vie qui t'est accordée. T'oublier un peu pour te retrouver Penses-y, qui ne souffre pas dans ce monde ? Je ne te demande pas de comparer ta douleur à celle de quelqu'un d'autre. Mais ce que tu dois comprendre : il est plus facile de pardonner quand tu apprends à oublier un peu ta petite personne. Fais quelque chose pour les autres, sois actif dans ta communauté. Découvre les réalités des autres, va à la rencontre des gens "lambda" comme toi. Ecoute leur parcours. Tu verras que beaucoup ont vécu la même chose que toi mais n'ont pas fini comme tu le crois. Ils ne sont peut-être pas dans le CAC 40 mais hé, ils vivent . Ils sourient, ils mangent la vie comme on dit en chez moi en Côte d'Ivoire (rires). Réfléchis à tout le temps que tu perds à ressasser la maltraitance que tu as subie, le viol que tu as vécu, la trahison d'un tel, etc. ça fait combien de temps ? 5 ? 12 ? 20 ans que tu y repenses ? Et depuis que tu le ressasses, qu'est-ce qui a changé positivement dans ta vie ? J'espère que tu as au moins pu remonter le temps pour modifier le passé. Non ? Alors tu as ta réponse. Le problème de ton cerveau c'est juste qu'il ne croit pas qu'autre chose existe au-delà de la douleur et tu perds ton temps à t'auto-saboter continuellement. Personne ne va venir te donner miraculeusement si tu n'es pas prête à donner aussi...On estime qu'il y a 8,23 milliards de personnes sur Terre en 2025. Alors : Pourquoi Toi on doit t'aimer ?? Pour ceci, pour cela, bref, tu vois donc tu as des choses à offrir...que tu es "aimable"...Donc pourquoi tu ne le montres pas simplement ? Qu'est-ce qui t'empêche de focaliser ton énergie sur ce que tu as de mieux au lieu de cultiver les reproches ou l'injustice qu'on t'a fait ? Il y aura toujours des ténèbres qui veulent résister quand la lumière commence à briller. C'est un fait. Mais quand elle persiste, aucune ne peut tenir. Donc avance et tu verras que tu avais perdu de vue la plage en te concentrant sur deux ou trois cailloux. La mort frappe peut-être à ta porte, qu'est-ce que tu regretterais le plus ? La vie est extrêmement courte. On a l'impression qu'elle est toujours là, à portée de main. Mais nous oublions toutes ces personnes chaque jour dont les journalistes du JT parlent au passé. Se sont-elles levées le matin en se disant qu'elles se feraient écraser par un camion ? ou tomberaient dans un crash d'avion ? ça aurait pu être toi. Imagine juste 5 min comment tu te serais senti si tu voyais la mort venir en face sans rien pouvoir faire. Tu aurais forcément aurais aimé pouvoir surmonter tout ça et faire quand même quelque chose de plus grand de ta vie. Penses-y. Tu ne peux pas tout contrôler... Il y a des choses qui arrivent parce qu'elles doivent arriver. Non, vous n'aurez pas de réponse ni d'explication logique. Vous aurez juste un silence lourd de la vie. Parce que c'est ainsi. Souvent, il faut accepter que les choses ne se passent pas comme on le voudrait. L'humain gagnerait à redescendre de son piédestal de scientifique chevronné et se rappeler que la nature aura toujours un ascendant sur lui... Vous ne pouvez pas tout contrôler. Apprenez à accepter d'oublier et de suivre le courant de la vie. Et quand on oublie le passé, on fait du grand ménage dans sa tête. On se donne enfin l'occasion de se recentrer sur les opportunités à venir. Se recentrer sur les opportunités à venir ça commence simplement par s'autoriser à concevoir l'éventualité d'un avenir meilleur. Le pardon commence lorsque l'on comprend qu'il y a toujours mieux devant pour nous. La force d'un traumatisme réside dans le fait que nous croyons que quelque chose en nous est cassé à jamais, que tant que cette personne ne reviendra pas s'excuser pour reconnaître son tort ou qu'elle ne "paiera" pas le prix, nous n'irons pas mieux. Pourtant, il arrive que la personne soit mise derrière les barreaux ou assassinée et qu'elle vous laisse derrière, meurtri, souffrant en silence, tous les jours, comme un mort-vivant. Tant que vous n'aurez pas fait personnellement le choix de laisser le passé au passé, vous ne pourrez pas avancer. Hier vous a brisé. Vous êtes cassé. Mais ça ne veut pas dire que demain ne peut pas être meilleur. C'est l'espérance qui nous donne la force d'avancer. Ayez la foi qu'un avenir plus heureux vous attend. Croyez que vous méritez aussi d'avoir quelque chose de bon dans la vie et même la meilleure table. Moi, je crois que vous valez bien plus que ce que vous pensez. Et n'oubliez pas que quelqu'un, quelque part, vous attend . Quelque part, on attend votre personnalité et vos compétences à leur prime. On a besoin de vous. La nature ne crée jamais rien pour rien. Lorsque vous choisissez enfin d'enterrer le passé, vous vous donnez plus de force et créez plus de place dans votre esprit pour imaginer l'avenir qui vous excite le plus et définir le chemin pour l'atteindre. Et en réalité, c'est tout ce dont vous avez besoin pour avancer. 📝Ce que tu peux faire dès aujourd'hui Fais une liste de toutes les choses qui te pèsent sur le cœur, tout ce que tu n'arrives pas à pardonner. Tout , il n'y a pas de limite. Pour chaque point : Explique en détail comment tu te sens par rapport à ça, depuis combien de temps ça te tourmente ; Qui est impliqué dans cette situation ? (Toi, X, Y) Quelle est ta responsabilité dans cette situation ? (j'insiste sur ce point) Définis ce que tu peux faire dès aujourd'hui pour t'améliorer et éviter que ça se reproduise ; Identifie les éléments sur lesquels tu n'as vraiment pas de pouvoir ; Définis comment tu aimerais voir cette situation évoluer positivement ; Pardonne à X, Y car ils t'ont fait du tort mais ton cœur mérite d'avoir de la joie ; Oublie les moqueries des autres (spectateurs) ou leur jugement : Les erreurs, ça arrive à tout le monde. Pas la peine de te tuer pour ça. Tu peux mieux et tu vas faire mieux. Tu peux faire cette liste chaque jour, chaque fois que tu sens quelqu'un te fait du mal et que tu n'arrives pas à le dépasser. J'espère que ce post aura répondu à ta question. Sinon, tu peux me contacter ici pour plus de détails 😉 Et lire ce post qui te redonnera certainement la force dont tu as besoin. Petite info : Il est désormais possible de commenter sans se connecter . Alors n'oublie pas de faire les 3P : petit commentaire , petit cœur et partage si ça t'a plu 😉
- L'addition est salée.
Quelqu'un m'avait demandé inbox un article sur ce thème : Je pense que les posts précédents vont beaucoup t'aider 😊 Tu les trouveras tous 👉🏽 ici . N'hésite pas à m'écrire encore au besoin. ----------------------------------------------------------------------------- Je ne sais pas qui a besoin d'entendre (ou de lire) ça mais ce message te fera certainement du bien dans tous les cas. Un peu de mal, oui, mais un mal pour un bien. On me demande souvent comment je fais pour placer les mots comme ça, savoir verbaliser le flou de pensées complexes qui nous animent. Et je réponds que ma bouche est juste "sucrée" comme on dit en Côte d'Ivoire (rires). Mais plus sérieusement, pour être passée par le "feu" et avoir moi-même pris des décisions radicales pour avancer, ça m'a demandé d'apprendre à cultiver plusieurs fruits de l'esprit. Aujourd'hui, je partage deux tips avec vous pour vous aider à vous ouvrir l'esprit et mieux orienter votre façon de vivre. Pardonner Peu importe la gravité de l'action posée, il faut pardonner. Je dis bien : Peu importe la gravité de l'action. Pourquoi ? Parce que vous le méritez, tout simplement. Je sais que beaucoup de gens sont déjà en train de me maudire dans leur cœur pour tout ce que je suis en train de dire mais aucune action, aussi grave soit-elle ne mérite que vous traîniez toute votre vie une douleur jusque dans la tombe. 20 ans, c'est beaucoup. 60 ans, encore plus. Vous souhaitez vraiment passer votre vie à traîner un ressentiment, à tuer votre santé pour ça ? La vérité ? C'est nous qui choisissons ce que nous voulons garder dans notre cœur. Personne ne fera ce choix à votre place. Personne ne prendra une épée pour remonter dans le temps et aller tuer cette personne au moment de l'acte. Personne n'a le pouvoir d'effacer ce qui s'est passé. Je sais qu'au fond, vous attendez secrètement quelqu'un qui va vous aider à oublier, à croire que demain sera meilleur, à vous donner la preuve que la vie mérite d'être vécue. Je sais que la douleur est telle que personne ne vous comprend, que vous partez pleurer dans les toilettes souvent, que vous avez l'impression que tout est mort en vous. J'entends tellement de gens me dire ça. Mais moi je dirais plutôt que la vie est déjà à portée de main. Elle est là, sous vos yeux. Pendant que votre coeur se contracte et que vous ruminez la douleur, vous ne vous rendez même pas compte que votre esprit est avili par la douleur. Vous êtes tellement focalisés que la douleur que vos yeux ne voient que ça. Votre cerveau ne sait plus rien capter d'autre. Il a peur de tout, de tout le monde. L'anxiété vous ronge et vous tue. Vous vous sentez incapables de tout parce que vous avez l'impression qu'on vous a volé quelque chose qu'on ne vous rendra jamais et sans quoi, vous ne savez plus comment avancer, vous vous sentez bancals, handicapés à vie. Bah moi je vous assure que pendant que votre cœur se contracte et que vous ruminez la douleur, les oiseaux volent, les voitures filent, les sourires se dessinent. Des amitiés, des couples se font et se défont. Des familles se construisent. Des richesses sont en train d'être bâties. Dites-moi, de quelle autre vie vous avez besoin (rires) ? Tout est déjà là. Tout ce qu'il faut est déjà là. Vous pensez être bancal, vide mais encore une fois, c'est juste une "pensée". La tragédie de notre génération, c'est de croire qu'il est normal de substituer la pensée à la réalité. Alors qu'une pensée provient avant tout d'une impression, une donnée interne. "Tu penses que" mais qu'est-ce qui prouve que ce tu penses est réellement ? Vous cherchez désespérément la clé d'une porte qui est déjà ouverte. Mais tout est déjà là. C'est juste à vous de reprendre le courant là où vous l'aviez laissé. La vie que vous cherchez est déjà là. Tout est déjà là. C'est juste à vous de choisir d'ouvrir vos yeux, de lâcher prise de la douleur et d'avancer. Tout est déjà à portée de main. TOUT est là. Quand on y pense, les consultations psy sont juste un moyen de vous déconcentrer progressivement de vos traumatismes pour vous reconnecter avec vous-mêmes et réapprendre à trouver la force d'ouvrir les yeux pour regarder le monde en face. Juste ça. Les bons psys vous diront toujours qu'ils ne font pas le travail pour vous, ils vous accompagnent dans ce travail que vous faites. Si vous avez besoin d'un psy, n'hésitez pas à vous offrir ces soins. Mais rappelez-vous toujours qu'au-delà de l'accompagnement que vous recevrez, tout est déjà à portée de main. Lâchez prise de votre douleur, oubliez un peu "Mais si je laisse, c'est trop facile." "Mais qui va me rendre justice ?" "Non, c'est trop grave, j'ai trop mal. Il/elle a brisé ma vie à jamais. Je ne sais plus quoi faire de ma vie". Oubliez un peu l'autre. Ce qui nous amène à nous demander : Qu'est-ce que tu es prêt à faire pour toi-même ? Qu'est-ce qu'on est prêt à faire pour soi-même ? On parlait de l'apparence samedi dernier . Je disais qu'il faut avant tout aimer et honorer le corps qu'on a. Honorer, ça passe par assumer ce qu'il est face au monde et faire ce qui est à faire quand on sent qu'il peut offrir mieux. Il en va de même pour l'esprit. Assumer sa personnalité et corriger ses défauts quand on sent intérieurement que c'est nécessaire, même si c'est dur. Même si c'est dur. Il faut sérieusement qu'on se penche sur la question : Qu'est-ce qu'on est prêt à faire pour soi-même ? Qu'est-ce que tu es prêt à faire pour toi-même ? Votre vie est si précieuse. C'est biblique : Dieu a de si grands desseins pour vous. Plus que vous ne pourriez jamais imaginer. Il y a de si grandes attentes sur votre vie que j'ai mal de voir des gens qui perdent leur temps sur la colère, le ressentiment, la douleur, etc. Vous intoxiquez votre potentiel de paroles tellement négatives sur vous. Je le répète et je le répète encore : La parole a une grande efficacité. Ce que vous choisissez de laisser comme paroles sur votre vie la façonnera à sa guise. Je ne le développerai pas ici mais s'il y a une chose que j'ai comprise ces dernières années : Les paroles négatives qui résonnent dans votre tête ne sont pas anodines. Il y a des forces qui œuvrent à ce que vous vous sentiez toujours mal dans votre vie. Que vous soyiez croyants ou pas, la logique veut que la vie n'amplifie que tout ce qui concourt à elle-même. Et ces paroles qui vous plombent et vous incitent au suicide n'en font pas partie. ça ne peut pas provenir de la vie. ça ne peut pas provenir de ce qui concourt naturellement à la vie. Ce serait un illogisme. Alors, demandez vous bien d'où elles proviennent. Le problème est qu'on pense que la négativité, le mépris, l'orgueil, etc. sont inhérents à la vie, de sorte que nous nous condamnés à vivre de cette manière car ils font "partie" de nous. Mais en étudiant davantage la question, vous réaliserez que votre caractère est avant tout une question de choix. Vous comprendrez que la force de l'Ennemi, c'est de savoir se dissimuler dans vos pensées et de faire croire que ses paroles sont les vôtres. Et il est plus difficile de se combattre soi-même que d'affronter un Ennemi distinct. C'est pourquoi je dis toujours : Vous avez le choix de penser votre vie autrement. Vous n'êtes pas obligés de rendre le mal par le mal ou de vous énerver quand quelqu'un agit mal contre vous. Vous avez le choix sur votre façon de prendre la vie. Et là je viens au message principal de cette partie : Qu'est-ce que vous êtes prêt à faire pour vous-mêmes ? Maintenant que vous savez que vous avez le choix, qu'est-ce que vous décidez ? De vous offrir une vie où vous laissez des traumatismes vous tuer à petit feu ? Ou de surmonter votre mal ? D'oublier ces paroles qui vous disent que vous n'êtes pas/plus "assez" pour faire face aux épreuves du monde, que vous devriez rester là où vous êtes ? La vie est tellement plus belle quand on choisit de se donner le droit de regarder les merveilles du monde, de recevoir la sympathie des autres sans anxiété constante. A quand remonte le dernier compliment que vous avez reçu sans vous justifier ? Vos traumatismes s'accumulent comme une dette envers vous-mêmes. Aujourd'hui, l'addition est salée mais vous n'êtes pas obligés de la payer par la souffrance. Tout ce que votre Être attend, c'est que vous retourniez à la maison et lui donniez une chance de vivre pleinement comme tout le monde. Il veut vous amener loin mais êtes-vous prêts à en payer le prix ? L'addition est salée, c'est dur de guérir mais regarde devant : la vie a tellement plus à t'offrir quand tu choisis de laisser la douleur derrière toi. Les autres t'attendent et espèrent en toi 😊 Alors maintenant que tu sais que tu as le choix, qu'est-ce que tu décides ? J'aimerais bien le savoir en commentaire 💁🏽♀️ Petite info : Il est désormais possible de commenter sans se connecter . Alors n'oublie pas de faire les 3P : petit commentaire , petit cœur et partage si ça t'a plu 😉
- Moi, Moche et Méchant.
Trois semaines de silence ? Je sais. Parfois, il le faut, pour vivre et se recharger. Parfois, c'est aussi parce qu'on manque de blé 🙂mais c'est la fin du mois, on a reçu quelques petits billets au visage là, maintenant ça va. Je suis requinquée. Ces deux dernières semaines, l'un des maîtres-mots de mon feed c'était "Tu sais que t'es moche si...". Je ne sais pas si Youtube avait quelque chose de particulier à me dire par là maaais c'était un peu beaucoup : des tas de vidéos qui abordaient cet angle que la majorité des gens vit sans jamais oser réellement en parler et qui te fait te rendre compte que toi-même tu n'avais pas réalisé avant à quel point tu étais moche. Oui, sérieusement. C'est un sujet qui me fascine pour plusieurs raisons. Et si on en parlait ? "Tu sais que tu es moche si..." "Tes amies n'ont jamais peur de s'afficher avec toi sur insta." "Dans ton groupe d'amies, tous les gars dans la rue vont toujours vers les autres et t'es ignorée comme un lundi, sec." "Personne n'a peur de te présenter à son/sa partenaire." Etc. Beaucoup de gens vont vous dire : "Mais non ma chérie ! T'es trop belle, c'est la personnalité qui compte, blabla.". C'est du bullshit. Les gens vont toujours essayer de vous conforter dans vos insécurités parce qu'ils veulent garder une image lisse et préserver les avantages que vous leur accordez. Je pense qu'il est important d'accepter ses insécurités et d'admettre la réalité pour ce qu'elle est. Vous pensiez quoi au juste ? Que j'allais vous dire "Mais noon t'es trop un 10 !" ? Très peu pour moi. Si vous avez coché toutes les cases de cette fameuse liste, alors vous savez au moins maintenant que vous êtes moche pour pas mal de gens. Mais avant de courir après le thé matcha parfait pour glow cet été, je pense que la première chose à faire, c'est de questionner le malaise qu'on a. La première question à se poser, c'est de savoir : Pourquoi ça fait si mal de savoir qu'on est moches ? Pourquoi ça fait si mal de savoir qu'on est moches ? La différence de traitement Parce que dans notre société de l'apparence, c'est littéralement un ticket offert pour un no man's land. Je l'ai vécu, je le vis et je le vois. Quand vous êtes moches ou mal habillé, personne ne vous remarque. Vous pouvez être en train de traverser la route mais c'est tout comme si le conducteur regardait le ciel. Il vous fonce dessus et va même se fâcher parce que vous êtes un piéton qui essaie de traverser . Pourtant, le lendemain, essayez de porter quelque chose de « différent », de plus "agréable". Certaines personnes vont même faire des signes aux voitures filantes de s'arrêter avant que votre pied ne frôle le passage piéton. Essayez de vous maquiller. Certaines personnes vont même charrier d'autres de s'écarter pour que vous passiez. Une image un peu exagérée sur les bords mais retenez que la différence de traitement est plus que palpable. Pour l'avoir vécu, je peux vous assurer que c'est l'une des expériences qui te font le plus réaliser à quel point personne ne vous voit quand vous êtes moches. Lorsque vous changez de style, soudainement, on vous répond mieux, on vous accueille mieux, on vous considère avec une plus haute estime. Parfois, vous ne changez rien de grandiose, même pas un "Plain-Jane makeover" complet mais vous sentez que c'est différent. On ne vous connaît pas mais on présuppose sans ombrage que vous êtes certainement quelqu'un de bien. Parce qu'on veut se forcer à croire que l'objet du désir que vous êtes ne souffre d'aucune impureté qui mérite de renoncer à la conquête. Quand vous êtes beaux, on vous excuse tout avec une facilité déconcertante. Vous pouvez même être un tueur en série que des femmes viendront à votre procès crier que vous méritez la liberté. Scandaleux et stupide mais très plausible — demandez à Ted Bundy. Ce que ce regard nous dit Recevoir un "Tu es moche" aujourd'hui, ce n'est pas juste comprendre qu'on a des défauts physiques, c'est se sentir condamné à une existence où on est invisible aux yeux du monde. Où on a l'impression qu'on se réveille tous le matin mais que le soleil ne frappe pas chez tout le monde. Inconsciemment, les critiques négatives et le degré de différence de traitement qu'on accumule créent un malaise constant en nous ; on finit par vivre avec la peur au ventre qu'à chaque phrase qu'on va prononcer, on sera ramené encore et toujours à ce défaut physique. Comme si on n'a plus le droit d'exister tant qu'on n'aura pas su "régler" ce problème. J'ai longtemps eu des boutons, des taches au visage, des cicatrices aux jambes, du surpoids, les cheveux parfois en bataille. Je suis quelqu'un qu'on a souvent qualifié de laide dans les attentions que les autres reçoivent mais que je n'ai jamais eues, dans le regard que les yeux me jettent, dans les insinuations très perfides des mots qu'on me lance, dans les choix que l'on fait où apparemment on préfère généralement l'autre à moi. On m'a traitée de laide dans tous les sens du terme 🤭. Dans toutes les dimensions de l'espace, vers l'infini et l'au-delà. Aujourd'hui, ça me fait tellement rire mais qu'en j'y repense, pendant longtemps, ça m'avait fragilisée dans mon rapport avec les autres. J'avais l'impression que j'étais parfois moins qu'eux — moins quoi ? Ne me demandez pas. Tu sens juste le monde te regarde moins bien et que tant que ces défauts ne seraient pas partis, tu ne mériterais jamais une considération sincère et désintéressée des autres. Alors je socialisais avec une grande muraille derrière laquelle je pouvais me cacher et éviter le regard des autres. On pouvait discuter, oui, mais à travers le mur. Parce que je ne savais pas à quel moment cette bouche lancerait des critiques acerbes sur mon apparence. Tu as cette sensation que tu parles aux gens mais qu'il / elle est plus occupé(e) à compter tes boutons qu'à t'écouter. Tu vois des yeux qui tournent, montent, vont à gauche, etc. Et tu te demandes à quel moment un simple "Bonjour, Tu as ton cahier de géographie ?" requiert autant de gymnastique optique ? Alors tu en as marre, tu te renfermes un peu. Tu aimerais tellement pouvoir dire "Bonjour" sans avoir l'impression qu'on te scanne comme un jouet qui a tellement de défauts qu'on se demande comment la ligne de production a pu le laisser sortir sur le marché. Un jouet que certains aideraient même volontairement, gratuitement, à faire retourner au fabriquant, tant il est laid. Malheureusement ou heureusement, un humain n'est pas aussi "retournable". Parfois, tu regardes les "belles" personnes vivre. Tu vois l'aisance avec laquelle ils peuvent dire des choses qui font douter de la présence de leur cerveau et pourtant avoir toute une clique qui boit leur paroles et le monde à leurs pieds. Ils peuvent demander la lune et ils la reçoivent, ou une étoile à défaut. Alors que toi, tu ne demandes même pas beaucoup. Tu as juste envie d'être toi, de rire aux éclats, de vivre, de bouger librement sans être dévisagée comme une bête de foire, un Être qui fascine plus par sa monstruosité que par sa personnalité. Etre moche, c'est bien plus que tout ce que vous voyez sur les réseaux. Les gens vivent et ressentent des choses plus profondes, plus douloureuses que les trends virales qu'ils lancent pour se tourner en dérision. Personne n'ose le dire parce que ça fait honte d'admettre qu'on a mal pour une situation dont personne d'autre autour de vous ne voit le problème. Une situation que vous vivez mais pour laquelle il semble que la société entière était d'emblée d'accord sur le fait que vous êtes moches et vous ne méritez rien. Alors, réglez vos défauts et c'est fini ? Ce n'est pas vraiment le conseil que je donnerais. Alors que faire si on est moche ? « Tu as déjà testé la vie fade, dictée par le regard des autres. Et si tu essayais l'inverse une fois pour voir ? » Le sens que nous donnons à ce message dans notre tête Avec le temps, j'ai fini par comprendre que le problème vient davantage de nous que des autres. Le plus gros problème, ce n'est pas ce que les gens disent de toi mais les paroles que tu choisis de laisser dans ta tête après leur passage. La plus grande prison que l'on a, c'est celle que l'on se crée et dont on refuse soi-même de sortir, pensant inconsciemment qu'elle nous protège. Avant je me faisais du mal à chaque critique négative, je choisissais de boire et de subir délibérément la majorité des paroles qu'on me lançait. J'acceptais de croire que la seule façon de vivre en paix, c'était de ne pas "trop me montrer", "trop en faire", sinon il y aurait toujours quelqu'un qui surgirait de nulle part pour me rappeler gratuitement tous mes points noirs. Avant, aucune parole positive n'était vraiment semée dans ma tête ; tout le champ était littéralement libre pour les mauvaises graines, que je nourrissais moi-même. Je croyais que la seule réalité qui existait, c'était celle que ton entourage définissait. C'était là tout le problème. Sur le plan physique, je n'avais rien défini pour moi et je ne m'en remettais qu'à la perception des autres pour avoir la substance de ce qui est vraiment. Mais je vous avais déjà dit que la parole libère, n'est-ce pas ? plus je me documentais et plus je réalisais qu'en fait, je n'étais pas si seule. Qu'il existait des "gens comme moi" qui finalement ne finissaient pas leur vie dans un trou noir. Des gens qui obtenaient beaucoup de diplômes, qui devenaient hôtesses de l'air avec quelques bourrelets tenaces, qui rencontraient aussi l'amour malgré leur handicap ou leur acné. Je voyais qu'il était possible d'être "dans ma condition" et de faire bien plus qu'exister simplement. Qu'il y avait autre chose en réserve pour moi devant. Et ça, vous voyez, c'est toute la clé. Comprendre que c'est l'espérance d'un lendemain meilleur qui nous fait avancer et rien d'autre. Mais en vrai, je pense que l'avantage majeur que j'avais réellement, c'est qu'au-delà de tout le rabaissement que je recevais et que j'alimentais inconsciemment, j'ai toujours été quelqu'un de fière et d'extrêmement têtu. Peu importait tout le malaise que je ressentais, j'ai toujours choisi de mettre des virgules là où les autres veulent m'imposer un point. Je me disais : "Tu as déjà testé la vie fade, dictée par le regard des autres. Et si tu essayais l'inverse une fois pour voir ?" C'est ma ténacité qui m'a poussée ces 6 dernières années à me dire : Allez, OSEF des autres. Essaie de vivre sans complexe et regarde ce que ça fait. Le résultat ? Le questionnement qui libère Le plus drôle, c'est que la libération ne s'était pas faite sur le coup. J'ai continué à douter, à me morfondre souvent sur la toxicité du monde. Je testais progressivement de nouvelles expériences, plus à l'écoute de mes envies. Même quand je doutais, je me forçais à tester avant de m'emprisonner dans un dénouement sombre. J'étais fière de mes efforts, oui, mais au bout du compte je sentais qu'il y avait encore quelque chose de brisé en moi. Je rencontrais toujours de nouvelles personnes qui me rabaissaient ; ça alimentait quand même en moi l'idée qu'en réalité, ça n'en finirait jamais, que je suis vouée à le subir et que je devrais peut-être m'y résigner. Après tout, pourquoi continuer à mener un combat perdu d'avance ? C'est à ce moment que je me suis demandé : « Mais à quel moment vivre avec soi-même devrait être un combat d'ailleurs ? ». Pourquoi m'emprisonner moi-même dans une bataille que je n'ai pas commencée et que je n'avais pas choisie ? A quel moment "moi" qui suis aussi humaine et valide que quiconque devrait porter un fardeau aussi lourd que de détester mon corps ? Pourquoi je devrais batailler pour faire accepter qui je suis aux autres quand je sais qu'il y en aura toujours qui détesteront ma personnalité ou mon apparence ? Pourquoi m'imposer un combat que je n'ai pas choisi et dont personnellement, je ne voyais même pas l'importance de l'enjeu jusqu'à ce qu'on me l'impose délibérément ? Pourquoi je dois accepter de me faire autant de mal pour les autres ? Je sais que ceux qui ont toujours vécu avec une belle silhouette, un beau visage et une peau clean ne comprendront peut-être jamais la profondeur des questions que je viens de placer. Mais pour ceux qui l'ont vécu comme moi ou qui le vivent encore au quotidien, constamment, ils comprennent à la fois à quel point elles sont importantes et elles sont dures à admettre. Oser les poser et confronter leur vérité au monde, c'est accepter de mener un autre combat tout aussi complexe : affirmer une réalité que les autres ne voient pas mais que toi, tu choisis de voir chez toi. C'est difficile à faire parce qu'un combat impose de décimer tout obstacle sur sa route sans pitié, sans outre mesure. Mais es-tu prêt à "décimer" tes parents qui te critiquent aux repas de famille ? Tes ami(e)s de longue date (les seuls d'ailleurs) auxquels tu tiens plus que tout mais qui ne ratent parfois aucune occasion pour se moquer de tes insécurités avec les autres, soit disant juste pour rigoler ? Ton partenaire qui veut "juste te dire la vérité pour ton bien" ? Tes professeurs qui se moquent même de toi pendant les cours en te donnant des noms bizarres et rabaissants ? C'est tout ça qu'une personne "moche" vit au quotidien et que les "belles" personnes ne comprendront jamais. C'est comme si la vie n'en était réduite qu'à deux choix importants : Vivre enfin en liberté en foutant tout le monde dehors ou préserver les gens qu'on aime, qu'on veut avoir dans notre vie même s'ils nous font du mal. Comme si être moche, c'était le ticket à deux options : la solitude ou la souffrance. Mais quel Être humain censé pourrait faire un choix heureux parmi les deux ? La solution miracle Oser faire ce questionnement et en confronter les vérités au monde, c'est accepter de mener un autre combat tout aussi complexe, certes, mais étrangement libérateur. Pourquoi ? Parce que c'est toujours plus satisfaisant de mener un combat dont l'enjeu nous tient personnellement à cœur. Ce que j'ai compris c'est que la vie est déjà pleine de combats difficiles, alors, mieux vaut choisir ceux au bout duquel on peut être vraiment en paix. La solution miracle ? Elle n'existe pas. Vous aurez beau suivre des milliers de cours de développement personnel, aller à la salle tous les jours, gagner des compétitions de sport, devenir le nouveau Bill Gates, vous n'aurez jamais la paix avec vous-mêmes. Ce n'est pas quelque chose qui s'acquiert par une accumulation de notions abstraites qui sonnent bien dans l'oreille. C'est une décision claire que l'on prend d'embrasser qui on est avec tous ses défauts, physiques ou non. C'est choisir de trouver de la valeur là où les gens ne voient qu'un désert vide. Et ce choix-là, personne ne le fera pour vous. J'ai des boutons, des taches au visage, des cicatrices aux jambes, du surpoids, les cheveux parfois en bataille. C'est laid à voir parfois, certes, mais tout ça, c'est aussi moi. C'est surtout moi. Ce ne sont pas juste des détails de mon corps que je n'ai pas su gommer avec la "bonne" crème. C'est tout un ensemble de choses qui ont façonné la personne que je suis. Si je suis autant ouverte d'esprit, c'est parce que j'ai dû vite apprendre à déchiffrer ces codes implicites qui régissaient ma vie. Si j'ai autant su créer ma voie académiquement parlant, c'était pour moi, au prix d'une concentration importante et d'une apparence souvent négligée. Attention : Je ne dis pas que c'est bien. C'est juste un constat cause à effet que je fais. Ce sont ces défauts qui ont bâti certaines murailles de votre vie, certes mais qui ont donné naissance à d'autres pans plus développés, plus fournis de votre personne. Et tout ça, c'est surtout vous. Devriez-vous y renoncer parce que ce n'est pas assez instagrammable ? Encore une fois, grandir, c'est apprendre à créer sa place dans la société en faisant le choix d'offrir ce qu'on a de mieux ; pas s'éteindre pour les autres. Vous faites des poses pas très sexy sur vos photos ? ça a aussi son charme. Et puis, ça reste une photo avec votre amie, des gens qui vous aiment vraiment et le souvenir que vous allez en garder, c'est juste ça qui compte au fond. Et si je deviens vraiment un 10, qu'est-ce que je fais de l' après ? Je dirais simplement : ne pas oublier d'où on est parti. Quand je repense à mon surpoids, je me rends compte aujourd'hui à quel point ça m'a permis de reconnaître les gens qui m'ont vraiment aimée. Vos défauts sont peut-être un fardeau pour vous aujourd'hui mais demain, ils vous auront permis de filtrer efficacement votre entourage. Au delà de tous les nuages noirs, je me rappelle ceux qui me consolaient parfois, ceux qui me donnaient un sourire malgré mes bourrelets. Ceux qui répondaient à mes questions sans compter mes boutons. Je me rappelle chaque petit instant d'amabilité que j'ai reçu et que j'ai chéri de tout mon cœur. Aujourd'hui, je vis tellement bien avec mon corps que je me demande pourquoi je ne l'avais pas fait avant. Je prends davantage soin de moi pour le plaisir d'offrir ce que j'ai de mieux ; pas dans le stress incessant des standards d'Instagram mais dans les miens et uniquement les miens. Et les gens me le rendent. Aujourd'hui, je ne suis pas un 10 mais ma vie a relativement changé. J'ai encore un peu de mal à m'y faire mais je n'y prête pas beaucoup attention. Le piège, c'est de se dire qu'on a enfin atteint le graal tant attendu depuis, qu'on a finalement été "légitimé" par la société et qu'on devrait en profiter. Mais pourquoi offrir gratuitement un diamant taillé, poli, fini à celui qui trouvait le carbone inutile, et le charbon, trop sale ? Aujourd'hui, je redéfinis les contours de ma vie pour offrir ce qu'il y a de mieux mais uniquement à ceux qui le méritent. Vous n'êtes pas obligés de vous conformer aux codes de cette "nouvelle vie". Restez vous-mêmes, utilisez vos expériences passées pour filtrer ce nouvel entourage qui bondit sur vous comme sur un nouveau jouet et ne gardez que ceux qui méritent le parcours que vous avez accompli jusque là. Sinon, leur toxicité vous sucera de tout ce qu'il y a de bon et ils vous jetteront à nouveau là d'où vous venez, sans se retourner, comme la dernière fois. Vous êtes prévenus. Que retenir ? Vous êtes moches, oui mais même dans la laideur, il y a du bon à offrir. Vous avez quelque chose de beau à offrir. Au fond de vous-mêmes, vous savez déjà ce que vous avez à faire. Il vous manque juste le courage d'assumer ce que vous voulez en réalité. Mais ce courage-là, personne ne vous le donnera. Les gens peuvent vous accompagner, vous assister mais c'est à vous d'honorer le corps que Dieu vous a donné. De le respecter assez pour en prendre soin quand vous en voyez la nécessité et de l'affirmer face aux humiliations subies. Affirmer, ce n'est pas forcément répondre sur le coup. Ce n'est pas nécessairement frapper cette personne. C'est surtout choisir les paroles qu'on veut laisser dans son esprit quand elle a fini sa "razzia". On peut vous attaquer de partout mais la seule chose que personne ne peut frapper si vous n'en donnez vous-même l'épée, c'est votre cœur. « Gardez votre cœur plus que tout autre chose. » Proverbes 4:23. Alors, choisissez bien les paroles que vous souhaitez garder car ce sont elles qui définiront peut-être les barreaux de votre prison dorée. Petite info : Il est désormais possible de commenter sans se connecter . Alors n'oublie pas de laisser un petit commentaire en bas, de mettre un petit cœur et de partager si ça t'a plu 😉 #apparence #physique #réussite #valeur #amour #vie #légendepersonnelle
- Pains de vie - 01
Une caresse est un souffle. Un désir, un feu ardent qui refuse de s'éteindre sans être assouvi. Un regard est un message qui parle plus que les mots. Un toucher est parfois un geste vers une autre destinée. Aujourd'hui, on ne défend pas de cause spéciale. On laisse les mots nous parler avec la force de ce qu'ils sont. Sans fioritures ni faux-fuyants. Ici, on aime le cru. On met les choses à nu. Parce qu'il est important de regarder les choses pour ce qu'elles sont. Aujourd'hui, c'est un rappel qu'il faut s'aimer. Les vergetures sont des marques naturelles de la vie. Elles ne ne nous quittent jamais. Elles nous rappellent certains combats. Peut-être sur un lit d'hôpital quand "pousser" semblait être le seul mot du dictionnaire. Peut-être une prise de poids qui n'en finit pas. Hey, on en parle justement ? Ton corps n'est pas un élément figé dans le temps. Il bouge, il danse, il avance. Il mange, parfois un peu trop, parfois des émotions, parfois des aliments. Il encaisse tellement mais tu ne t'en rends même pas compte. Mais tu n'as pas le temps de t'en rendre compte. Tu combats déjà les coups de la vie. Qui viennent de partout. On te dit qu'il faut bâtir ta vie, alors tu cours. On dit tu dois faire des économies. Tu dois penser "investir" avant de vieillir. Alors tu cours car tu veux vivre sans survivre. Dans cette course, manger devient parfois le seul plaisir qu'il te reste. Quand tu manges, tu te sens apaisé(e). Tu as l'impression que cette colère du matin est enfin passée. Tu manges, parfois des aliments, souvent des émotions. Manger et être mangé. Ce système finira par te manger si tu n'y prends garde. Car il tue ta santé froidement et te dit qu'il ne t'attend qu'à la ligne d'arrivée. Pas d'aide pour ceux qui tombent en cours de route. Alors tu dois trouver tes propres ressources. La nourriture ne doit pas être le pansement de tes blessures. Elle te donne la force pour affronter la vie et non la fuir. Elle est ton médicament pour que ta santé te propulse à l'action. Elle fortifie le temple que tu bâtis avec ton corps. Apprends à te pardonner pour ton alimentation "désordonnée". Ton corps sait déjà que c'est parce que tu souffres que tu le fais souffrir. Il sent le stress que tu vis et certaines fréquentations toxiques. Il sait tout ce que tu vis et il te pardonne. Il te demande juste de prendre conscience et de lui faire confiance. Faire un premier pas vers une relation plus saine avec tes plats. Eviter de manger en pesant chaque bouchée. Eviter de grignoter pour combler le vide d'un manque d'amis, de famille. Il te rappelle que tu as le droit de manger sans penser à la réunion de l'après-midi. Que tu as le droit de manger lentement et de profiter de ton repas. ça te fait plaisir et lui aussi. Tu vois ? La nourriture n'est pas ton ennemie. Elle fortifie le temple que tu bâtis avec ton corps. Que fais-tu de ton corps ? Aujourd'hui, c'est un clin d'oeil à tous ceux qui se battent chaque jour contre leur poids ou leur image. Tu le regardes dans la glace mais il ne te plaît pas ? Tu te trouves trop gros ? Trop maigrichon ? Pas assez musclé ? Un peu trop "Bof, passe sur le côté." ? Tu le hais secrètement et tu rallies à ceux qui le raillent ? Comment tu peux haïr ce qui te fait vivre ? Je te dirais d'aller voir les grands brûlés et tu verrais à quel point leur seul désir est de retrouver leur corps d'avant. Je suis triste de voir à quel point tu te détestes. Je suis triste de voir à quel point tu humilies ce corps qui fait partie de toi. La guérison est un chemin long mais qu'il est préférable de prendre. Evite les raccourcis, ils créent des courts-circuits. Apprends à regarder ton corps. Ne le survole pas comme un mannequin en magasin. Apprécie le travail qui est fait là. Apprécie le chef d'oeuvre du créateur. Apprécie ce qui t'est offert. Notre monde est rempli de gens tellement complexés qui te pourrissent la tête. Cette brèche, je la trouve bien belle. Ce vitiligo te donnent un caractère unique. Ces petits bourrelets iraient tellement bien sur ce jean ! Essaie d'abord pour voir. Et certaines femmes n'ont pas de problème avec une petite taille (dans tous les sens du terme mdr), tu en trouveras. Tu trouveras toujours "la bonne personne". Apprends juste à chercher parfois là où tu n'as pas encore cherché (ça peut aider crois-moi). Oublie les stéréotypes et mets toi en avant. Si tu as besoin de courage, je t'en donne . Tu es assez intelligent(e) pour tout faire. Je ne le dis pas pour te charmer, je ne fais jamais dans le sugar-coat. Mais je crois que tu as énormément de potentiel à exploiter. Si tu ne te sens pas à ta place quelque part, pars. Si tu dois rester pour un moment, n'oublie jamais le jour du départ. Si tu n'as pas encore trouvé ce qui te fait vibrer, cherche. Il n'y a aucune honte à arrêter et à recommencer. La seule honte, c'est celle qu'on entretient dans notre malaise. Il y a forcément un domaine qui te fera vibrer. Tu as tout pour plaire à quelqu'un. Tu as tout pour exceller. Parfois, tout ce qu'il nous manque, c'est un entourage qui nous propulse vers l'avant. Parfois, tout ce qu'il nous manque, c'est des parents aimants. Parfois, tout ce qu'il nous faut, c'est la considération de l'autre. Parfois, tout ce qu'il te faut, c'est le courage d'être toi . ---------------------------------------------------------------------------------------------------- Hop ! Attends, t'as lu ça 👆🏽? Merci de le faire pour me soutenir s'il te plaît ! T'as pas idée de combien ça m'aide 😊 🖊️ Pour commenter : Plus de besoin de se connecter ! Laisse juste un petit message en bas et je me ferai un plaisir de le lire.
- Et si tu reprenais tout ?
Comprendre le problème Le malaise du reflet Tu te regardes dans le miroir sans trop savoir qui tu vois. Tu as l'impression de te voir, sans te voir. Tu as l'impression que tes yeux te perçoivent sans que ton cerveau n'assimile ta présence. Tu as cette sensation étrange de vivre sans plus rien ressentir. Comme si, quelque part, la vie s'était figée en toi.. Chaque jour, tu reprends l'exercice. Tu te lèves, tu te regardes encore et encore dans la glace en ayant l'espoir que ton cerveau reconnaisse ce visage qui lui est pourtant le plus familier. Mais c'est comme si plus tu te regardes, plus les choses deviennent floues. Plus ton esprit dévie de l'objectif. Tes sensations ne démarrent même pas. Ton cerveau finit par meubler le temps avec ces petits défauts que tu redoutes sur ton visage, sur ton corps. Et tu finis par te dire que tu n'aurais même pas dû tenter l'expérience. Si tu te reconnais dans ces mots, alors tu as un problème. Ce problème est parfois plus profond qu'on ne le pense. Ce n'est pas juste un manque d'intérêt, c'est une fuite de nous-mêmes. Les fantômes du passé Quand tu te regardes, reviennent sans cesse ces choses que tu n’avoueras jamais. Elles t’assaillent, silencieuses, mais tenaces. Au fond, tu as un peu l'impression que ton corps a beau évoluer avec le temps mais que ton esprit ne suit pas. Comme s'il est bloqué à cette fameuse date où tu as dit cette parole que tu aurais préféré ne jamais prononcer. Tu te regardes mais quand tu te vois, c'est la honte, l'humiliation, le dégoût de toi-même que tu ressens. Tu n'arrives pas à penser à un seul trait positif chez toi, c'est plus fort que toi. Quand tu te vois, ce sont des mots négatifs, des insultes, des injures prononcées souvent par tes propres parents, oncles, tantes, que tu entends constamment. Il arrive même que tu entendes un ricanement qui n'existe même pas, comme s'ils étaient là, tout près, comme lorsque tu avais encore cet âge, à te rire au nez. Et le plus drôle, c'est que tu auras beau avoir gagné des muscles, avoir fait 10 années d'arts martiaux, tu ne comprendras jamais pourquoi à leur écoute, tu deviens instantanément tétanisé, comme si tu avais encore 5 ans, dans un corps de 35 ans, recroquevillé au sol, en boule, espérant ne pas se faire frapper encore une fois. Parfois, ils n'ont pas eu besoin de te frapper. Ils n'ont jamais levé un bâton sur toi mais par leur regard empreint d'humiliation, de mépris, de rabaissement, par leurs menaces jetées à tout vent, il arrive parfois que ton corps ait été tellement tendu par la peur constante des menaces qu'il ne sache plus se détendre. Tu es dans la peur constante, même 30 ans après. Tu ne les invites pas chez toi car tu ne veux pas que tes enfants te voient dans cette situation d'impuissance. Tu as choisi de reconstruire ta vie sur de nouvelles bases que tu ne voudrais absolument pas les voir faire pourrir. Et ce sont eux qui diront que tu es ingrat(e), que tu n'as pas su leur rendre tous les efforts qu'ils ont faits pour toi. Mais attention : il ne faudra jamais au grand jamais compter sur eux pour te demander pardon car ils ont toujours raison. Ils ont toujours un argument en béton. Aujourd'hui, il y a peu de mots qui peuvent décrire l'impact que ça a eu dans ta vie. L'impact sur une vie Quand le corps se souvient Ces gens-là, tu rêves d'eux même quand ils ne sont plus là. Ils dorment presque dans le même lit que toi tant ils ne te quittent pas. Tu leur voues une telle haine que tu t'en veux de n'avoir pas su te défendre à ce moment-là. Tu t'en veux de n'avoir jamais su leur tenir tête quand il le fallait, parce que tu avais peur ou que tu croyais sincèrement qu'ils ne voulaient que ton bien. Il y a des moments où tu les as tellement haïs qu'ils ont alimenté un monstre que tu ne maîtrises plus. Depuis cette époque, tu as peur d'exprimer ce que tu ressens parce que tu as peur de ce que ce monstre pourrait créer. Il te pourrit le coeur, rugit en toi, crie dans ton sommeil mais tu refuses de le laisser sortir parce que tu crains ce à quoi tu ressemblerais. Tu te demandes si en le laissant sortir, tout ce que tu as bâti par la suite pour tenter d'échapper à ce passé envahissant ne va pas simplement s'écrouler. Est-ce que ces amis ne finiront pas par te fuir ? Ne te trouveront-ils pas trop "hautain", "affirmé", "ennui" ? Qu'est-ce qu'il y aura au delà de ce masque ? La peur de se retrouver à 0 est tellement grande que tu préfères le garder enfermé. Tu luttes, tu as mal au coeur, tu développes des palpitations, des ulcères mais tu refuses de le montrer. Tu sais que ce monstre n'aura aucune pitié pour eux. Tu sais qu'il n'hésitera pas à prendre un couteau et à le planter une centaine de fois dans leur chair. Et même quand le sang giclera sur les murs, ce sera certainement la seule fois où devoir faire le ménage après n'aura jamais été aussi peu disuasif. Le problème n'est pas que l'idée n'est pas séduisante. C’est juste que te tu refuses à franchir cette ligne. Par peur, ou par sagesse. Tu n'as pas envie de mettre ton avenir en jeu à cause d'eux. Alors tu endures. Et un jour on se demandera comment on n'a pas pu voir avant, l'irréparable se produire ? Certains, plus téméraires (ou suicidaires ?) le laissent sortir. Et ils assument les choix ensuite. Auront-ils fait le bon ? Au fond, c'est une décision personnelle qui taille notre personnalité à jamais. Ces gens que vous pensez être "trop durs" ont dû apprendre trop tôt qu'être faible n'était pas une option. Ceux que vous voyez être plus timorés n'ont pas été plus faibles...la peur a eu raison d'eux car ils ont mis trop d'espoir en des gens qu'il ne fallait pas. Ils ont tellement d'amour à donner mais ne savent pas quoi en faire aujourd'hui. Leur perception de l'affection a été si impactée par des relations bancales qu'ils ont choisi de garder leur nature mais à distance. Les comportements dans notre entourage d'enfance détermine toute la trajectoire du reste de notre vie. Malheureusement, nous n'avons pas tous la chance d'avoir des parents assez consciencieux pour faire le ménage nécessaire. Aujourd'hui, nous devons nous-mêmes être ce parent là. Comment se pardonner ? Le pardon : une reconstruction intérieure J'ai fini par comprendre que le pardon est plus complexe qu'on ne le pense. Se pardonner, c'est se donner une nouvelle chance au-delà de tout ce qui a été. C'est choisir de se dire que c'est vrai que le contexte A d'hier a conduit au contexte A' d'aujourd'hui mais je choisis de me donner une chance de me créer une situation C. Je pense que le plus dur, c'est d'apprendre à se regarder droit dans les yeux pour oser accepter qu'on n'a pas été le héros qu'on aurait aimé être pour nous-mêmes. Toutes ces choses que nous aurions aimé avoir le courage de faire à l’époque, mais que nous n’avons pas osé faire.. Ce sont des choses qui ne nous quittent pas car elles ont été comme la conclusion d'une dissertation qui n'a pas semblé changer avec le temps. Quand on ne se pardonne pas, on est dans un état où la conclusion passée de notre vie reste la seule valable à nos yeux : qu'on a été un raté, un lâche, trop pauvre, pas assez audacieux, pas assez bien habillé, trop timide, trop réservé, trop ouvert, pas assez bien. On fige notre esprit sur une conclusion d'une époque parfois révolue. Nous choisissons de porter un fardeau que les autres nous mettent sur le dos, que nous n'avons pas choisi. Le verdict injuste qu’on se donne Regarde-toi. Tu sais combien de temps il a fallu pour te former ? Bien souvent, nous acceptons ces cailloux parce qu'on ne nous a jamais appris à cultiver des fleurs pour décorer le chemin. Dans la religion chrétienne, on dit que c'est la parole qui délivre et qu'ainsi, c'est ce qu'on entend qui nous délivre de nos maux. Je crois aussi fermement que c'est en proclamant aux autres la vérité sur leur innocence qu'ils pourront être délivrés. Quelle innocence ? Celle vis-à-vis de tous leurs fardeaux. Tu n'as pas été à la base du divorce de tes parents. Tu n'as pas mal fait de faire confiance à un ami qui a fini par te trahir. Je le proclame sur ta vie : Ce n'est pas toi le problème. D'ailleurs, tu n'es pas un problème. Tu es un Être qui a beaucoup à offrir . Personne n'est un problème. Personne. Ceux qui vous diront le contraire sont des connards. Personne ne doit en arriver à ce stade de sa vie où il se sent moins utile qu'un sac à patates. C'est ridicule et insensé. Regarde-toi. Tu sais combien de temps il a fallu pour te former ? Combien d'efforts il t'a fallu pour te développer ? Tu oses appeler cela un Être inutile ? Parce que tu n'es pas aussi riche que tu le souhaiterais ? Ou parce que tu n'as pas autant de succès socialement que tu le voudrais ? Crois-moi, tu n'as pas à porter ce poids toute ta vie. Tu mérites de pouvoir te regarder dans la glace sans aucune culpabilité. La vie n'est pas faite pour être vécue en backstage. Plus tu portes de poids, moins ton cerveau a de force et d'attention pour se focaliser sur tout ce qu'il y a de bien chez toi. Donne-toi une chance de voir le bien que tu peux dégager dans la vie des autres. Donne-toi une chance de te sentir utile aux autres. L’importance de se rechoisir Peu importe ce qu'on t'a dit par le passé, écoute cette parole : Tu mérites de te décharger. Personne n'est fait pour souffrir. J'entends parler de dysphorie de genre, de dysmorphophobie, etc. Toutes ces choses sont bien souvent liées à tout ça. Tu peux changer de genre et de sexe, tu peux passer 20 ans à changer de visage mais tu ne seras jamais satisfait(e). Parce que ce que tu cherches n'est pas une harmonie extérieure mais simplement pouvoir trouver dans le regard des gens, ce que tu n'arrives pas à trouver en toi. Tu n'auras jamais la paix. Ces maux représentent un mal-être qui n'a jamais trouvé guérison, une sensation de ne pas être chez soi, en soi-même. Pour le vaincre, il suffit d'un premier pas vers soi. Il suffit d'oser se regarder et ne pas avoir peur de penser du bien de soi-même. C'est très difficile au début mais plus on se concentre à le faire en acceptant de laisser tomber tous nos fardeaux — notre gêne, notre honte de nous-mêmes, toutes les petites imperfections de notre visage —, plus ça devient étrangement facile de s'apprécier en tant que personne. Plus ça devient facile de faire le ménage dans son espace intérieur. Créer un nouvel espace intérieur Prenez un temps de réflexion sur tous les fardeaux que vous portez. Prenez le temps de les analyser et de les comprendre. Si le problème a été que vous n'avez pas été assez vaillant, faites davantage d'activités qui développent de ce trait. Si le problème était financier, travaillez à développer votre portefeuille. Tout changement part d'un changement car tu ne peux pas refaire la même chose mille fois et espérer un résultat différent. Quelque chose doit bouger en toi d'abord pour que l'extérieur bouge. Alors je t'encourage à faire le premier pas. Qu'il soit modeste, minuscule ou pas. Cherche à faire un pas différent chaque jour et prends le temps surtout de regarder à mi-chemin toutes les petites cases que tu as déjà cochées. Personnellement, je ne fais rien d'extraordinaire de ma vie. J'aimerais souvent tellement en faire plus mais je sais que les bonnes choses prennent parfois du temps. J'ai décidé depuis 6 ans que quoi qu'il arriverait, j'avancerais. Peu importent les complications du quotidien, le manque de réalisation, je me dis que cette journée a toujours quelque chose de beau à offrir. Alors, je me lève en ayant la foi que ma journée ne sera pas parfaite mais qu'elle est déjà gagnée. J'accueille chaque nouvelle rencontre comme une étincelle inespérée : tantôt un feu latent qu'il vaut mieux désamorcer, tantôt un feu d'artifices que je me plairais bien à regarder. J'apprends à savourer chaque minute de ma vie pour ce qu'elle est. Je ne la compare pas à celle de qui que ce soit. J'apprends à me suffire de ce que j'ai et je fais ce que je sens être le plus juste pour moi, même lorsque personne ne me comprend. J'apprends à me mettre en avant. J'apprends à me décharger pour faire de moi une priorité. Mais je reconnais que le plus dur est lorsque pour des raisons financières surtout, tu doives resté bloqué avec ce qui hante justement tes nuits, ce qui te tétanise et te met dans un état de stress permanent où ton cerveau s'interdit de penser à toi — où ton cerveau ne pense qu'à l'autre constamment, souhaitant prévenir intérieurement toute prochaine attaque. Je reconnais que c'est extrêmement dur car c'est comme si on te demandait de te dédoubler. Mais même dans l'antre du loup, essaie de te créer ton espace à toi. Ta safe place. Ce ne sera peut-être pas un 50 m2 mais il faut que tu crées ton petit espace où tu peux te retrouver et être toi. Lorsqu'elle n'est pas nourrie, la conscience de soi finit par s'éteindre. Quand elle s'éteint, tu n'es plus toi et tout dérape. 💁🏽♀️💡Ce que je t'invite à faire dès aujourd'hui L'irréparable n'est jamais loin. Cultivons le respect et éduquons nos bouches à déclarer une vérité qui peut délivrer les gens au lieu de les détruire. Alors fais-moi plaisir : Reprends-moi tout ça. Mets de l'ordre dans ta vie. Prépare une nouvelle bobine pour le reste du film. Et surtout, mets un beau sourire sur ce visage et dis-moi "Cheeeeeeese !!". #Traumatismes #ReconnaissanceDeSoi #Pardon #Résilience #Honte #Reconstruction #AffirmationDeSoi #VoixIntérieure #BlogInspiration #GuérisonEmotionnelle ---------------------------------------------------------------------------------------------------- En attendant le prochain article : 📃 Découvrez notre contenu 💡 Pour en savoir plus sur notre concept 💁🏽♀️ Pour nous contacter ou s'abonner
- "Démasqué !"
Petite info : Il est désormais possible de commenter sans se connecter. Alors n'oublie pas de laisser un petit commentaire en bas et un petit cœur si ça t'a plu 😉 Comprendre le problème On vous ment. Gravir les échelons n'est pas le plus dur. Le plus compliqué, c'est d'arriver à se regarder le soir en se disant que cette réussite est vraiment la vôtre. C'est naturel pour nous de regarder des Fortunes du CAC 40 en train de vanter les mérites de leur mindset entrepreneurial. C'est toujours plus naturel de voir les autres sous le spotlight. Mais quand il s'agit de nous, qu'est-ce qui se passe ? Qu'est-ce qu'on fait ? Aujourd'hui mon inspiration m'a tournée vers cette question. En apparence, elle semble simple à comprendre mais en vrai, c'est un peu plus complexe. Ce spectacle qu'on nous colle à la peau Est-ce qu'il t'arrive souvent à toi aussi de voir cette collègue te féliciter pour ta promotion et que derrière le sourire que tu affiches, ton esprit se fige ? Est-ce qu'il t'arrive de te demander souvent si les gens parlent vraiment de toi quand ils scandent ton nom ? Est-ce que tu doutes souvent que ces félicitations à ton égard soient bien méritées ? Tu n'as pas besoin de le dire. Généralement, on le dit pas d'ailleurs. C'est difficile d'accepter que nous soyions capables de faire des choses admirées par les autres, comme si le centre de l'attention nous était interdit. Ce n'est pas forcément que tu es timide. Tu es certainement très charismatique. Tu fais simplement ce que tu aimes comme tu le devrais. Et tu t'y plais. Vraiment. Mais tu n'es comme jamais vraiment préparé au revers de la médaille. Tu as l'impression que le succès te surprend, te tombe dessus à chaque fois comme un nouveau riche qui découvre le sens du mot "fortune". Les plus érudits ont mis un nom sur ce mal : "Le syndrome de l'Imposteur". En clair, tu vis tes accomplissements comme si tu étais le spectateur d'un spectacle dont les autres t'ont déclaré le personnage principal, le héros qui restera dans les annales. Tu ne sais pas ce que tu es censé ressentir. De la joie ? De l'orgueil ? Pour avoir fait quelque chose qui te semblait si naturel, sans effort ? Il est difficile d'accepter les fruits d'une réussite qu'on a du mal à s'approprier. Mais comment s'approprier quelque chose qui ne semble même pas avoir de valeur dans notre tête ? Déconstruire la perception de la valeur En repensant à cette question ce matin, il y a beaucoup de choses qui me sont revenues aussi en tête. Je me demandais pourquoi j'avais parfois du mal à jouer de ma réussite. Pourquoi c'était aussi dur de me dire que ce que je faisais pouvait apporter de la valeur dans le quotidien des autres. Confidence pour confidence, je me suis rappelée un jour où j'avais manqué de "réactivité" devant une situation qui m'était arrivée. On avait visiblement failli me causer quelque chose de préjudiciable mais de peu d'impact pour moi en réalité. Autant dire que ça n'avait aucune importance à mes yeux. Je m'en fichais. Mais mon père m'a répondu : "Tu manques de personnalité !" "Apprends à avoir un peu de personnalité ! Tu es là, mouin-mouin, tu ne réagis jamais ! Grandis un peu ah." Ça m'a fait extrêmement mal. Tout d'uncoup, un problème qui n'en était pas un pour moi est devenu une cause de condamnation. 3 choses me sont passées par la tête : D'abord, j'avais l'impression qu'on m'ôtait le droit de penser par moi-même. Ensuite, que l'on me forçait dans une attitude qui ne me correspondait pas. Enfin, j'ai fini par me demander si j'avais réellement une personnalité. L'adolescente que j'étais avait été atteinte, j'étais chamboulée. Cette parole me revenait souvent en tête depuis. Au delà du fait que je sois naturellement très pragmatique, j'avais du mal à trouver que ce que je faisais avait de la valeur. Je me disais que ce sont uniquement ceux qui ont une personnalité qui méritaient d'être regardés. Les autres, ils n'existent pas. Aucun humain légitime ne peut exister sans personnalité. Et ce qui n'existe pas ne peut pas être digne de quelconque mérite. Alors, je continuais à faire les choses par plaisir, par l'impulsion naturelle. Mais quand venait l'heure des hommages, j'avais l'impression de récolter par sabotage ou parce que les autres autour de moi manquaient de logique pure et simple. Avec le temps, j'ai appris à challenger davantage cette idée. Peut-être que mon père n'avait simplement pas su voir ma capacité à savoir me maîtriser ? Peut-être qu'il ne savais simplement pas me regarder autrement qu'avec les yeux de sa personnalité à lui ? Peut-être qu'il était simplement incapable de voir de la valeur ailleurs que dans ce qu'il était lui. Et il n'est pas le seul. Beaucoup de gens bloquent la réussite des autres avec des paroles de ce genre. L'impact sur la vie des autres On a tous connu cette personne qui se moquait de nos pas de danse au primaire et qui disait qu'il valait mieux penser à s'investir dans autre chose. Alors que ça nous plaisait vraiment. Celle qui se moquait de notre accent, notre façon de parler. Comme quoi, il faut s'assimiler parce que l'accent est trop là. C'est pire pour ceux qui zozotaient. On a tous connu cette personne qui semblait prendre plaisir à nous voir rester derrière alors qu'elle a commencé bien après nous. Pour la petite histoire, je suis passionnée de tout ce qui est soin capillaire pour cheveux crépus. J'ai cette camarade à qui j'avais partagé ma routine de soin, même les produits que j'utilisais. Je l'aidais même parfois dans ses soins. Elle avait fini par avoir beaucoup plus de longueur que moi, me lançant parfois des piques. Un jour par exemple, je me coiffais et elle m'a sorti : "Mais toi t'es cheveux là, ça pousse plus ou bien ?". Pour certaines raisons personnelles, j'avais négligé ma routine et faisais tout ce qui était contre-productif depuis plusieurs années. Je n'allais pas bien. Je donnais l'impression de poursuivre ma routine mais dans la solitude de ma chambre, je me les arrachais presque. Bien sûr, je ne trouvais pas nécessaire d'en parler à qui que ce soit. Mais j'étais quand même choquée que de toutes les personnes au monde, elle me sorte ça. Ça m'avait plombé le moral, en plus d'avoir baigné dans une phase low-esteem depuis quelques années. J'ai simplement pris mes distances par la suite, sans rien dire. Je prends cet exemple pour dire qu'il y aura aussi des gens dans votre vie qui ne sont peut-être pas foncièrement méchants, qui vous apprécient certainement mais ne savent pas vous aimer à la mesure de ce que vous méritez. Je parle d'amour parce que trouver de la valeur dans les actions de l'autre demande à avoir de l'estime pour tout ce qu'elle représente. Et l'estime va de pair avec l'amour. Pas nécessairement de l'amour "charnel" mais dans un sens plus universel. Trouver de la valeur chez les autres, c'est apprendre à les regarder à la mesure de ce qu'ils posent comme efforts. J'ai moi-même dû apprendre longtemps à le faire, à aller au delà des conclusions de mon sens critique très prononcé pour voir les autres de façon plus humaine. Les images qui défilent dans nos TimeLines nous incitent à valoriser uniquement ce qui brille, ce qui attire le regard. À vouloir copier uniquement cet idéal. En oubliant souvent que nous aussi, il y a des moments où le projecteur nous quitte et que même dans ces moments-là, nous aimerions juste être aimés pour ce que nous sommes. On est tellement obsédés par le spotlight qu'on oublie que même les plus petites choses, dans le secret, on de la valeur, tant qu'elles servent à quelqu'un ici bas. Pour tous ces jours où nous aurions souhaité être appréciés même quand nous n'avions rien, même lorsque nous efforts ne nous amenaient pas bien loin, nous avons le devoir de conscience d'apprendre à le faire pour les autres. C'est pourquoi j'ai appris à trouver de la valeur dans les choses les plus insignifiantes. Trouver de la valeur dans l'insignifiant Je me suis efforcée de changer cette perception toxique en m'auto-éduquant. Lorsque je rencontrais une nouvelle personne, je faisais le vide dans mon esprit de tous mes fondements personnels. Je voulais prendre le temps de l'écouter, de l'observer uniquement dans ce quel était à cet instant bien précis pour mieux la saisir. Parfois, je voyais une dame courageuse qui parlait peut-être mal le français, qui avait souvent des habits sales pleins de fumée, mais qui se battait chaque jour pour ses enfants. Elle n'était pas classe, elle ne gagnait pas beaucoup mais le sourire qu'elle apportait à ses enfants montrait à quel point elle était une femme responsable. Personne n'aura plus de valeur à leurs yeux qu'elle. Pas même Michael Jackson. Parfois, je voyais un ami qui s'efforçait de comprendre les maths même si c'était du charabia pour lui. Il était assidu aux heures d'étude et se déménait comme personne pour comprendre. Sa moyenne n'a peut-être pas "skyrocketed" mais il était admirable parce qu'il mettait de la valeur dans ce qu'il faisait. Je voyais cette femme de 35 ans qui malgré tous ses efforts, luttait encore avec des violences de l'enfance. Une femme brisée, perdue, qui ne trouve pas de compagnon et n'a plus le courage d'aller aux mariages de ses promotionnelles. Quand elle se voyait, elle voyait l'échec. Moi je voyais une femme qui malgré la douleur, se levait chaque jour pour travailler, subissant le stress du boulot pour ensuite subir le stress d'une maison vide de sens. Je voyais une femme magnifique qui mettait de l'étincelle dans la vie des autres même si elle ne trouvait plus de saveur à la sienne. Je voyais tous ces gens qui, au delà de leurs insuffisances actuelles ne perdaient jamais goût à la vie. Des gens qui n'avaient peut-être pas l'assurance du lendemain mais se disaient qu'aujourd'hui est déjà là, alors autant en faire quelque chose de bien. Toutes ces rencontres m'ont rendue profondément humble. J'avais aussi la critique facile étant enfant. Mais aujourd'hui, cette initiation forcée m'a ouvert les yeux sur un monde que je ne connaissais pas, un monde qui a fait taire mon pragmatisme et m'a rendue extrêmement humble. Aujourd'hui, je sais dire "Merci, c'est gentil !" lorsqu'on me dit dans la rue que je suis belle. Ça me fait rire quand je pense qu'au lycée, une cadette m'a approchée spontanément et m'a dit : "Eh grande sœur, tu es jolie deh !" Et moi : "Qui t'a envoyée ?" Pour de vrai. On était en Avril et je pensais que c'était une camarade de classe qui l'avait envoyée pour me faire un cannular. Mes amies à côtése sont moquées de moi : "Dis-lui merci ahii toi aussi Aurélie !". Elle-même elle a ri mais en y repensant, ça me montre à quel point j'ai fait du chemin depuis. Aujourd'hui, je suis capable d'accepter que je puisse être lue par des gens que je ne connais même pas, alors que j'ai souvent l'impression d'écrire du pur non-sense (rires). Ce qu'il faut retenir Aujourd'hui, beaucoup de choses ont changé dans ma vie parce que j'ai appris à cultiver une appréciation plus valorisante des autres. Ils ont été le miroir qu'il me fallait pour moi-même. J'ai appris à apprécier chaque effort que je fournis. J'ai appris à apprécier encore plus mes cheveux pour les survivants qu'ils ont été dans cette phase noire de ma vie. J'ai appris à accepter que le projecteur me choisisse aussi. Combattre le syndrome de l'Imposteur, c'est apprendre à trouver de la valeur dans tout ce qu'on fait. Même les choses les plus évidentes et les plus naturelles méritent d'être célébrées avec faste car le jour où elles ne seront pas là, on sentira le poids de leur absence. Si toi aussi tu vis avec cette peur constante que tu seras "Démasqué !" un jour pour toutes ces victoires "volées", il est peut-être temps de changer ta perception de la valeur. Petite info : Il est désormais possible de commenter sans se connecter . Alors n'oublie pas de laisser un petit commentaire en bas, de mettre un petit cœur et de partager si ça t'a plu 😉 #réussite #valeur #amour #vie #légendepersonnelle
- A la rencontre de ces nouveaux champs de bataille
Deux semaines de silence ? Plutôt deux semaines de pure introspection, bien méritées. Voyez, malheureusement, je suis loin d'être aussi prolifique en sujets "divertissants" que vos Youtubers favoris. Je suis plus...instinctive en termes d'écriture. Malgré toute ma bonne volonté d'organisation, de planification, je réalise au final que ce sont toujours mes posts les moins préparés qui sont les mieux reçus. Alors aujourd'hui, on continuera cette valse dans l'Inconnu avec une thématique différente. Le questionnement J'aime beaucoup observer les enfants — quand ils jouent, quand ils rient, quand ils posent des questions un peu tirées par les cheveux mais qui dans leur paradigme, fait tout sens ; c'est drôle. Mais au-delà de l'amusement qu'ils procurent, ils sont les seuls à m'apporter ces éclats de réminiscence de ma propre évolution. Je les observe et je me demande à quel moment j'ai autant changé ? A quel moment je suis passée de manger du sable pour en connaître le goût à l'étape d'assurer la mission la plus primaire de l'humanité — la reproduction. Oui, au cas où vous en doutiez, je ne suis pas faite que de pensées "philosophiques" (Rires) ; j'ai aussi un cœur et surtout un corps qui a ses besoins et ses envies, comme le vôtre. Aujourd'hui fait partie de ces jours où mon esprit s'attarde sur des questionnements plus sensoriels. Le choc de la rencontre Je pense que je ne m'étais jamais autant regardée que ces dernières semaines. Cela a commencé plus tôt, lorsque je commençais à expérimenter les séjours à l'hôtel. En général, dans ces chambres, il y a toujours un grand miroir qui trône. Et quand je sortais de la douche et que je passais devant, j'avais l'impression d'être devant une inconnue. "Ah, dans ma tête c'était plus gros... (...) Je pensais que c'était plat ici...(...) et là on dirait des montagnes russes mdr (...) hié, tu vas dire je suis Bété pourtant...", ce genre de phrases qui reviennent souvent. C'était choquant mais surtout hyper intéressant. ça m'a permis de réaliser que je n'ai jamais vraiment fait attention au fait que mon corps avait changé. Qu'il change, d'ailleurs. En général, on n'a conscience de ça que lorsqu'on se retrouve dans la cabine d'essayage. Mais là encore, on ne prend pas vraiment le temps de se regarder entièrement. Je pense que notre esprit se focalise plutôt sur le manque de concordance entre le reflet dans la glace et le rendu qu'on souhaitait. Telle une IA qui va uniquement scanner les détails discordants, notre perception omettra tout le reste et c'est uniquement dans ces moments-là où nous sommes seuls dans la chambre, devant la glace, sans personne pour nous dire que c'est trop plat derrière ou qu'il faut faire attention à la bédaine qu'on peut enfin voir ce qu'on ne voyait pas avant : On a un corps, bien là, différent mais simplement humain. C'est là que se fait la rencontre avec ce fameux corps qu'on oublie souvent. Se conformer pour éviter les prises de tête Parfois je me dis qu'on n'honore pas assez le corps qu'on a. Les gens sont tout le temps déprimés, fatigués, frustrés parce que leurs corps ne répondent pas aux standards sociaux. Particulièrement les femmes parce que je crois que les hommes, considérés comme les pourvoyeurs par essence, se disent : "Coco, je veux bien payer tes perruques et tes sacs à 1000€ mais faut bien que tu ressembles à quelqu'chose quoi...". Et quand tu as l'impression de ressembler plus à une pâte à modeler qu'à Beyoncé, forcément ça fait tiquer. J'avoue que devant cette même glace, j'ai moi-même souvent pensé qu'un BBL serait pas forcément mauvais quoi — même si c'est l'opération avec le taux de mortalité le plus élevé au monde. Mdr bizarrement, j'y pensais plus trop. Je me disais juste que ça serait bien d'avoir un nouveau boule. Tonton, tu dis quoi ? De la folie de risquer sa vie pour ça ? Mdr laisse. Chaque femme sait. Imagine d'abord, quand tu portes la p'tite robe noire bien chic, tu regardes droit devant, sereine, mais cocotte, tu sais qu'il y a les embouteillages derrière. Et c'est vrai ce truc hein ! Je rigole pas. Les chauffeurs de taxi ? Parfois ils regardent tellement les fesses de la go que j'ai envie de les taper pour leur dire que c'est vert ! Hé, blague à part hein, c'est un vrai truc avoir des fesses. Et oui, les femmes sont les premières à les checker. Souvent celles des hommes aussi — Ne me remerciez pas. Et quand tout ton feed est rempli de pseudo-Kim, tu te demandes si ton corps est encore valide. Tu te rappelles aussi que tu es appelée à te reproduire. Alors, tu fais comment quand ton corps est différent ? C'est facile de dire de s'assumer mais chacun a envie d'être validé. Personne n'a vraiment envie qu'on s'attarde sur soi comme un scan où il y a tellement de bugs que l'ordinateur se plante. Personne. Alors, se conformer simplement avec un p'tit BBL ou se prendre la tête à assumer un corps "difforme" ? Quand le lit devient le nouveau champ de bataille Je me demande à quel moment on nous prépare à cette épreuve. J'ai l'impression que c'était hier encore que je jouais au toboggan à la maternelle. Et d'un coup, on me regarde chaque matin comme si je suis censée avoir déjà pondu 19 enfants mdr. Franchement, c'est assez déroutant. Plus sérieusement, je grandis et mon corps aussi. Il y a des soirs où je me demande à quel moment mon corps est devenu aussi "Femme". Tu te regardes et tu réalises difficilement que tu es devenue comme ces "Elles" à la télévision. Tout s'est développé, affiné, silencieusement jour après jour, comme une plante qui a fait son petit bout de chemin. Et là, il n'y a plus d'échappatoire. Tu sais que maintenant, tu dois pondre ces 19 enfants. Du point de vue sexuel, le plus dur est de voir que ton corps change et que tu n'as plus de réelle maîtrise sur tes envies. Hier encore, je publiais un statut sur la semaine d'ovulation chez la femme. Un contact me répondait en disant que son frère marié lui avait dit qu'il fallait effectivement qu'il ait les reins solides. ça m'a fait rire mais c'est vrai. La période d'ovulation provoque des réactions différentes chez chaque femme. La plupart du temps, c'est essentiellement le désir constant de rapports sexuels. Quant à moi, ce sont les émotions qui me tuent pendant cette phase. Je suis hyperactive, je souris plus souvent, je suis plus gaie comme une idiote, surexcitée, je peux vous pondre 10 articles de suite. Bref, mode hyperactif. Mais quand mes règles viennent ? Steuplait, me dit même pas bonjour, j'ai pas besoin de ton bonjour. Je veux pas te connaître. Je veux pas te parler. Je retourne dans ma grotte. Chez les hommes, j'ai surtout l'impression qu'ils sont un peu OSEF par rapport à tout ça. Façon tu les as trouvés le 1er du mois, c'est comme ça le 31 les trouve. Comment vous faites ? Le roller-coaster que je vis chaque mois ?? On est vraiment différents. Choisir son modèle de vie Ces dernières semaines, je me suis sentie beaucoup plus consciente de mes besoins en tant que femme et aussi du genre de femme que je voulais être. Je ne sais pas si je suis la seule mais je n'ai jamais vraiment eu de modèle d'adulte auquel je me sois entièrement identifiée. J'avais l'impression de naviguer un peu dans le flou, perdue entre mille injonctions sociales. Essentiellement : D'un côté, l'influence de la pornographie sur la perception que les hommes de ma génération ont sur la sexualité ; de l'autre, le style vestimentaire féminin provocateur, sexy que je dois arborer selon la société. D'un côté, on me sert une image très perverse et étriquée de la sexualité et de l'autre, je me sens transformée en objet sexuel. Et je me demandais finalement quelle serait la bonne démarche à suivre ? Peut-être suis-je trop "coincée" vis-à-vis de ces films ? Peut-être devrais-je ouvrir quand même ouvrir davantage la fente de la jupe ? La vie de jeune adulte est vraiment dure. On pensait que l'adolescence était le pic mais il y avait pire. Ici, tu comprends intimement que ta valeur n'est pas mesurée à ce que tu es mais uniquement à ce que tu montres, à ce que tu performes. Tu n'es pas reconnu du genre donné si tu ne réponds pas aux standards indiqués. On aura beau vociférer, se plaindre, la société est telle quelle et je ne changera certainement pas pour nous. Mais s'il y a une chose sur laquelle nous avons du pouvoir, c'est le choix de vie qu'on fait. Ces semaines de réflexion m'ont fait beaucoup de bien. J'ai compris que j'aurai peut-être une image assez old school, démodée mais que j'aimais ma pudeur, qu'en dépit de tout le caractère divertissant et acrobatique qu'on pourrait me chanter des films érotiques, j'aspire davantage à un moment de simplicité, de partage et de douceur — de douceur . Ce n'est peut-être pas hypé mais c'est le choix de vie que je fais et pour moi, c'est tout aussi bien. Pourquoi cet article ? Parce que je suis agacée de voir des amis, des devanciers, moi-même parfois en train de perdre du temps sur des questions pareilles. Que tu sois un homme ou une femme, je t'invite à prendre du temps pour te regarder davantage — pas selon l'image que tu aimerais que ton corps donne mais simplement pour ce qu'il est. Apprends à apprécier te regarder pour ce que tu es avant même de penser à ce que tu devrais être. Apprends à connaître et à découvrir ton corps pour ce qu'il est, avant ce que tu voudrais qu'il soit. C'est une expérience sensorielle unique. C'est seulement là que tu réalises qu'il est bien plus que des jambes bien épilées ou un six-pack. Ton corps est ce qui connecte ton âme au réel. Si tu n'arrives pas à cohabiter sainement avec lui, ton âme ne pourra jamais être en paix. La question est de savoir si tu es prêt à accepter de préférer ta paix ? Que tu sois un homme ou une femme, tu n'es pas obligé de suivre un modèle de sexualité. Tu n'es pas obligé d'avoir un style provocateur, denudé. La sexualité est quelque chose de naturel. Elle s'exprime toujours mieux quand on la laisse être simplement ce qu'elle est mais elle étouffera toujours quand on lui imposera des standards inutiles. Plus on en a, plus on est confus, moins on est alignés avec notre genre et notre sexualité et plus on a recours à des standards pour retrouver une forme d'équilibre et pour être reconnu dans un genre précis...et rebelotte. C'est un cercle vicieux dont seul le marché économique profite. Que tu sois un homme ou une femme, si tu te poses aussi des questions sur la manière dont tu devrais vivre ta sexualité, je voudrais juste que tu te décharges un peu. Elle est faite pour partager le plaisir le plus naturel de la vie. Dans le principe, il s'agit de faire l'amour alors...peut-être qu'il faudrait juste...le laisser se manifester et diriger les choses ? Personnellement, je préfèrerais mille fois faire l'amour que de faire la performance. S'il y a des difficultés particulières (insatisfaction, stérilité, etc.), plusieurs moyens existent. Il s'agira juste d'aviser le moment venu avec la méthode extraordinaire de la communication — ça fait des miracles, croyez-moi. Le plus grand malheur que je te souhaite, c'est de trouver un partenaire qui va tellement matcher avec ta vision qu'il ou elle va te séquestrer en chambre pendant des semaines — Ne me remercie pas, bisous. Les parents ne préparent pas assez à tout ça. Pour la majorité d'entre nous, nous sommes un peu livrés à nous-mêmes. Nous nous torturons parfois, incertains de nos choix et ce sont rarement des questions que nous osons aborder avec les autres. C'est gênant pour certains ; on aimerait plutôt donner l'image de quelqu'un qui maîtrise déjà tout et qui sait ce qu'il fait. Personne ne veut paraître vulnérable. En ce qui me concerne, j'ai choisi d'apprendre à embrasser ma vulnérabilité au lieu de la fuir continuellement. C'est en osant parler qu'on peut briser les cycles qui doivent cesser. C'est en parlant qu'on apprendra aussi à éduquer nos enfants, sans gêne d'aborder ces aspects comme la peste. Alors qu'il n'y a rien de plus beau, de plus honorable que d'encadrer convenablement ce qui donne la vie. Je sais que quelqu'un avait besoin d'entendre ça ce soir, même s'il ne l'avouera jamais. En tant que jeunes adultes, on se pose tous ces questions. Mais crois-moi, il y a quelque chose de particulièrement sexy et attirant chez quelqu'un qui met simplement en valeur ce qu'il a déjà. Alors pourquoi ne pas essayer ? ---------------------------------------------------------------------------------------------------- En attendant le prochain article : 📃 Découvrez notre contenu 💡 Pour en savoir plus sur notre concept 💁🏽♀️ Pour nous contacter ou s'abonner
- La traite, le trésor et l’alignement
Il est relativement rare, de nos jours, de pouvoir dire qu'on est heureux du quotidien que nous avons. Bien souvent, on le traverse plus par habitude que par plaisir ; l'habitude de passer devant ces mêmes arbres chaque matin avant d'aller en cours ou au bureau, de nettoyer ce même évier chaque soir pour "bien commencer la journée" demain. Les tâches deviennent plus mécaniques qu'autre chose. On se robotise inconsciemment au détriment de nos émotions et de notre humanité. Que pouvons-nous y faire de toutes façons ? Il faut bien gagner son pain. Et tout le monde n'a pas le luxe de se dire qu'il attendra "la bonne" opportunité avant de se lancer. Bien souvent, la question de la survie s'impose à toute autre. D'ailleurs, dans le monde professionnel, on n'a pas forcément besoin que t'y plaises, tant que tu demeures la vache à lait ou au moins un maillon efficace de la chaîne de traite. Mais aussi performant que l'on puisse être, il y a toujours ces petits moments de répit où l'on se demande si nos tâches ont réellement du sens. Au fond, définir un cahier de charges, auditer des documents comptables, aider un particulier à monter un projet florissant ou encore réparer des centaines de moteurs d'avion par an, est-ce que tout ça a réellement du sens ? Je vous partage mon vécu. The tea is hot. Let's spill some J'ai rarement eu une idée claire de ce que je voulais faire de ma vie et ça a empiré lorsqu'au cycle supérieur, j'ai fait ce que je considère comme étant un autre mauvais choix de carrière sur la liste. J'en vis, relativement bien aujourd'hui mais il n'y a pas un jour où je ne me demande pas : Et si ? Et si j'avais....bref. A dire vrai, j'ai vraiment sauté sur chaque opportunité qui était sur ma route de pouvoir retracer mon chemin. Je suis de ceux qui croient que dans la vie, il faut toujours provoquer les opportunités. Mais aussi entêtée que j'aie pu être, j'ai dû apprendre que parfois, toutes les Cendrillons n'ont pas un carosse en assez bon état pour arriver jusqu'au bal. Sur ce parcours rocailleux, j'ai eu des rencontres qui m'ont laissée assez perplexe. J'ai eu à aborder une assistante sociale sur certaines possibilités de bourses pour d'autres domaines radicalement différents du mien à l'époque. Je voulais jouer quand même toutes les cartes possibles, même si je disais que ça ne serait pas le "Joker" quoi. Elle m'a répondu en substance : "Mais qu'est-ce que tu racontes ? Fais juste ton concours d'Ingénieur tu vas finir. Tu n'as pas envie de porter veste comme tes camarades ? Tu n'as pas envie qu'on t'appelle Ingénieur aussi et puis avoir les hauts salaires ?? Ton truc là tu es sûre que ça paie ?". Sur le coup, je me suis demandée si c'est moi qui n'avais pas été claire ou si c'est elle qui était conne — excusez le terme mais je préfère appeler un chat, un chat. Dans mon cas, il était clair que je n'allais pas m'arrêter à un avis aussi peu "développé". Mais j'ai pensé à tous les autres élèves qui ont dû passer sur la même chaise, devant ce même bureau et recevoir la même réponse dénuée de sens et d'intérêt, avant moi. Combien ont dû abandonner leurs ambitions parce qu'ils se sentaient condamnés par ces paroles ? Aurais-je dû simplement éviter cette carte ? Peut-être. Aurais-je pu m'épargner de gaspiller des minutes de ma vie ? Certainement. Mais aujourd'hui avec du recul, je ne regrette pas ma démarche. Elle m'a permis de voir combien d'autres étudiants qui arpentaient les allées de l'école en silence, y ont peut-être été réduits par ces mêmes paroles. Je n'ai pas eu l'aide que je voulais mais ça m'a donné une certitude : cet environnement n'était pas fait pour moi. Plus les jours passaient, plus je réalisais que tout autour de moi me semblait étranger, bizarre, différent. J'avais l'impression d'être là sans être là. Je n'arrivais pas à construire quoi que ce soit de positif là-bas. Je ne sentais aucun engouement, aucune passion particulière pour quoi ce soit qui m'était proposé. Aux cours, mon esprit se sentait comme un petit oiseau qui rêvait de sortir et de voir les couleurs du monde mais qui devait rester en place parce qu'apparemment son avenir était plutôt là. Faire le grand saut ? Aujourd'hui, il n'y a pas une heure qui passe sans que je me dise : Et si j'étais ailleurs ? Et si je faisais autre chose de ma vie ? Mais que faire en fin de compte ? Qu'est-ce qui me plaît et qui pourrait faire vendre ? Parce qu'il y a tellement de possibilités ici bas, je m'autorise à tester autant de choses que possible. Je crois que quand elle n'est pas purement un choix stratégique, l'inaction est la pire des actions. C'est en remuant les pièces aussi que le puzzle avance. Donc je remue, je bouge, j'essaie, j'avance. Je ne le fais pas pour prouver quelque chose à quelqu'un mais parce que je ne veux pas que ma vie se termine sur un : Et si ? Aujourd'hui, tu traverses peut-être une situation similaire. Tu mènes des activités qui ne te passionnent pas tant que ça mais tu fais avec. Et c'est déjà bien de faire un travail qui te permette de vivre. Mais sais-tu que tous les combats ne sont pas bons à mener ? Tous les endroits ne sont pas faits pour y rester ? Parfois, il faut vraiment prendre du temps pour soi, pour s'écouter. Quel que soit le niveau scolaire ou professionnel auquel tu es présentement, chacun mérite d'avoir un travail / une activité qui l'épanouit. Chacun mérite de pouvoir se lever le matin et être heureux car il sait qu'il sera dans son énergie. Il faut éviter de garder en soi un orgueil démesuré vis-à-vis des réalisations professionnelles. L'Homme n'a pas été fait pour honorer le travail, c'est le travail qui doit honorer l'Homme. Parfois le monde du travail est tellement dur que quand on réussit un peu dans quelque chose, miraculeusement après beaucoup d'efforts, on a peur de partir et d'essayer autre chose. On se dit qu'il faut peut-être s'en contenter et stabiliser sa vie avec ça. On se dit qu'on ne pourra peut-être pas exceller autant dans ce que nous avions vraiment à cœur comme travail. Et dans ce cas là, qu'est-ce qu'on fait ? Quand ça ne passe pas et que la famille derrière compte sur soi pour apporter des résultats probants ? Quand tout l'investissement tombe à l'eau, que personne ne veut plus croire à ton projet et que tu en viens à regretter le job que tu n'aimais pas ? Que faire quand tu seras seul face à tout ça et la société pour te juger d'incapable ? C'est là le problème. Vous savez pourquoi je suis têtue dans la vie ? Simplement parce que lorsque je fais le ratio entre ce que j'ai à perdre et le bonheur d'être en phase avec moi-même, je me dis que le jeu en vaut toujours la chandelle. Je vais peut-être échouer mais je pourrai dire à mes enfants avec fierté qu'au moins j'ai essayé. Et là même je pense que c'est l'essentiel à prendre en compte en toute circonstance : savoir quel héritage on veut laisser à ses enfants et aux générations futures ? A quoi reconnaîtra-t-on que ta vie a eu une importance ici bas sinon à l'impact sur la collectivité ? On a toujours beaucoup plus à offrir quand on aime ce qu'on fait ; on dégage une énergie positive qui attire même les plus sceptiques. Comment le travail qu'on aime nous honore En bonne sapiosexuelle, je suis très admirative de ces personnes qui performent dans des tâches relativement complexes et qui arrivent à les décortiquer de manière si simpliste qu'on a l'impression qu'il y a n'y avait jamais eu de problème à régler. Je parle de ce genre de personnes qui sont tellement stimulées par leurs tâches, connectées à ce qu'elles font qu'elles dégagent une "aura" particulière. Comme je l'expliquais dans l'un des articles précédents , il existe pour chacun de nous, une personne, un lieu quelque part où nous sommes attendus, où nos capacités sont demandées. Ce sera un espace où tu n'auras pas à forcer pour être accepté. Tu seras simplement toi et ça suffira. Ce nouveau lieu ne te fera pas souffrir de perturbations inutiles : ton âme, ton corps et ton esprit seront connectés, alignés, sans effort, sans parasitage. Et sans surprise, c'est là que tu montreras ton plus haut niveau d'endurance, de résilience et de performance car c'est lorsque ces trois entités sont alignées que tu peux pleinement être toi-même. Lorsque tu es captif d'un lieu qui ne t'honore pas, le corps et l'esprit sont en décalage et l'âme traîne les pas, rase les murs quotidiennement pour éviter d'amenuir la petite énergie de survie qui reste. Elle n'a pas de force, se meurt, déprime et pleure, incapable de maintenir dignement la vie qui lui est rattachée. Faire un travail bien rémunéré, c'est bien. Mais c'est encore mieux lorsque tu peux te lever le matin et offrir au monde ce que tu as de mieux : Toi-même et tes meilleures capacités. Je l'ai fait. Pourquoi pas vous ? Lorsque je commençais ce blog, je me demandais qui allait prendre 10 min de son après-midi pour lire un de mes articles. Honnêtement, je ne croyais pas en moi. En général, peu de gens s'intéressaient à ce que je faisais de bien aussi. J'avais le soutien de mes amies mais sans plus. A la longue, lorsque la distance s'est creusée, il ne me restait que moi et mon entêtement naturel pour survivre ; ce que j'ai fait. Tout est parti d'une lubie d'enfance et d'un entêtement assez puéril j'avoue (rires). Si je m'étais basée uniquement sur le taux d'audience, je n'aurais jamais rien publié. Mais j'ai focalisé mon esprit sur comment donner ce que j'ai de mieux à offrir ? Je ne suis pas une basketteuse, je ne sais pas danser (sauf sous la douche), je ne chante que sous la douche, je fais du dessin mais après le BAC, je n'avais pas le temps. J'aimais lire mais je n'avais plus le temps. Bref j'avais plein de talents mais je n'avais pas encore ce truc qui aurait pu me permettre de partager quelque chose avec le monde. J'en étais à ce stade où je voulais faire quelque chose qui n'allait simplement finir placardé sur un mur ou écouté puis oublié deux secondes après. Et là, bam. Je découvre que je peux autre chose que mes petites histoires de mon cahier de lycéenne et être appréciée pour ça. Je suis étonnée mais contente de réaliser que mes mots parlent aux gens et portent vraiment un message dans leurs coeurs. Je suis contente quand on m'écrit avec enthousiasme pour dire qu'on a aimé jusqu'à la dernière seconde, qu'on a eu presque l'impression que j'étais à côté en train de susurrer ces mêmes mots. Que dire ? c'est mon petit éclat du week-end. Alors souffrez de m'aider en partageant s'il vous plaît. Je ne vis pas de cette activité, certes, mais ça reste une forme de travail que j'aime. Quand je suis au boulot, je sens que je ne suis pas vraiment moi-même. Alors que quand j'écris, tout s'aligne, tout est fluide, plus personne pour m'interdire ceci ou cela, plus de bienséance : on est en roue libre et j'adore ça. Que retenir ? Malheureusement, je n'ai pas de solution clé en main. Personnellement, je vous encouragerais toujours à faire le grand saut. Mais choisir la stabilité est aussi une option. Je dirais qu'en fin de compte, que ce soit en changeant de boulot ou en commençant de nouveaux passe-temps, il faut s'assurer qu'on est heureux dans ce qu'on fait. On ne peut pas forcément avoir 100% de bonheur mais on a le devoir, par respect envers la vie qui nous a été donné, de rechercher les meilleures conditions possibles pour être épanoui(e). Aujourd'hui, je n'ai pas encore trouvé le job de mes rêves mais je sais que j'explorerai autant de grottes que possible jusqu'à trouver le trésor des pirates. Je ne suis pas encore dans ma destinée mais j'ai déjà hâte de découvrir la femme que je suis appelée à devenir. ---------------------------------------------------------------------------------------------------- En attendant le prochain article : 📃 Découvrez notre contenu 💡 Pour en savoir plus sur notre concept 💁🏽♀️ Pour nous contacter ou s'abonner
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